à rendre

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Emmanuel CHABRIER. 2 L.A.S., 1887 et s.d. ; 2 pages in-8 chaque (pli réparée à la 1ère). 20 mars 1887, à la pianiste Mme ROGER-MICLOS. « Je suis très flatté de l’offre que vous voulez bien me faire : – hélas, quant à présent, je n’ai rien de neuf, rien d’inédit, à vous montrer ; d’autre part, mes journées sont avalées par les répétitions de mon histoire à l’Op. Comique. Mais, vous pouvez bien croire que je serai fort heureux de me souvenir, cet été, de votre aimable proposition »… [Correspondance 97-2]. [Vers 1887 ?], à un ami. « Je file, samedi, de cette Membrolle, où je gaule des notes pendant que le villageois gaule des noix, et il a raison, le villageois, car l’huile de noix est d’un autre rapport que l’huile de notes. Ah ! malheur ! une place de compositeur à vendre, à l’hôtel Bouillon, vous verriez, mon ami, à quel prix ça tomberait. Mais tout s’achète. Il se trouverait un brave fou, pas agité, qui mettrait deux sous. C’est ce que ça vaut : par le temps qui court, c’est le prix, haut la main ». Il apportera des perdreaux que lui procure un braconnier : « vous ne seriez pas homme à manger ça avec moi : du fruit défendu, ça a une saveur de tous les diables ; puis ma vieille bonne les accommode ! du bec au troufignasson, on n’en fait qu’une bouchée ! »…