Gérard DI MACCIO

Gérard DI MACCIO

Gérard Di Maccio est un peintre français né en Algérie le 31 juillet 1938. Il débute ses études à l’Académie des Beaux-Arts. Ses premiers succès sont rattachés à des illustrations qu’il réalise pour des livres pour enfants pour des éditeurs tels que Hachette en France. En 1965, il passe le concours pour devenir professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Paris grâce à sa thèse sur la morphospychologie, point central de sa création artistique. C’est une thèse qui tente de faire des correspondances entre la morphologie des traits du visage et sa psychologie.

Ses premières expositions auront lieu à la fin des années 1970, peu de temps son nouveau métier de professeur. En 1984, sa popularité se manifeste lorsque des protestations se tiennent devant le grand palais face au refus de la Foire Internationale d’Art Contemporain d’exposer certaines de ses oeuvres.

Vers la fin des années 1990, il multiplie les expositions en province mais aussi à l’international, peu importe le lieu, il rencontre un franc succès . Il sera d’ailleurs plus reconnu à l’étranger qu’en France, des musées lui sont dédiés au Japon tandis qu’il reste peu connu dans son pays d’origine.

Il est à la base d’un mouvement nouveau, « l’Art visionnaire ». Il représente un art du beau et des canons intemporels. Il utilise exclusivement la technique du glacis, ce qui lui permet de faire ressortir une grande brillance dans ses compositions. Son trait est fin et précis et sa grande connaissance de l’anatomie lui permet de réaliser des oeuvres composées de corps réalistes s’inscrivant dans un univers fantastique, extraordinaire. Avide de précision et de détail, le travail des courbes est abondant dans ses créations, il l’utilise pour introduire une sensualité visible aux corps qu’il représente.

Il met un point d’honneur à fixer un centre à chacune de ses toiles permettant l’articulation de tous les éléments de sa composition et créant une synergie entre l’artiste et le spectateur, il lui indique une direction, un mouvement. Tout le travail du relief dans ses réalisations témoigne de son perfectionnisme poussé à l’extrême. Il nous offre une vision d’un monde irréel qui semble presque exister tant les toiles qu’il propose sont empreintes de réalisme.

La thématique du temps et de l’espace jouent un rôle clef dans le plupart de ses toiles où il tente de suspendre un moment, une éternité : les personnages qu’il représente n’appartiennent ni à un moment particulier, ni à un espace défini.