Proche de Suzanne Valadon et Maurice Denis, contemporain du fauvisme, il œuvre dans la continuité ethnographique de Paul Gauguin. Il est considéré, et cité, comme le « chantre de la Kabylie » et l’un des fondateurs de l’École d'Alger (à la suite de Maxime Noiré, et avec Léon Carré, Léon Cauvy, Paul Jouve). Il peint également paysages et types de la région de Bougie, du Mzab (où il est l'un des premiers peintres à pénétrer, après Étienne Dinet, avec Maurice Bouviolle), de Touggourt où il séjourne régulièrement après 1945 (L'Heure blonde, 81 × 120, 1950), Témacine (1953), ainsi qu'à Sidi Bou Saïd, ou en Espagne et au Maroc, à Casablanca, Rabat ou encore Fès. Ses œuvres sont très recherchées par les collectionneurs comme représentant les scènes de la vie kabyle, paysages, scènes pastorales ; « il substitue à la notion d’identification ethnique, celle infiniment plus poétique d’allégorie (Élisabeth Cazenave) », tandis qu'en 1930 Pierre Angel écrivait de lui: « Marius de Buzon a poursuivi sur ces rives africaines les rêves antiques de la mystique païenne »