Oscar DOMINGUEZ (Laguna 1906-Paris 1957)

Oscar DOMINGUEZ (Laguna 1906-Paris 1957)

La fabrique / Paysage de Mars

Oscar DOMINGUEZ (Laguna 1906-Paris 1957) La fabrique / Paysage de Mars Huile sur toile 50 x 100 cm Signé daté en bas à gauche O.Dominguez 57 Porte au dos sur la toile le cachet de la vente " Etude de Maître Rheims Commissaire Priseur Atelier Oscar Dominguez Porte sur la traverse du châssis la mention manuscrite O. Dominguez, ainsi que le cachet de la Galerie SPIESS 29 rue du Faubourg Saint Honoré Paris 75008, ainsi qu' une ancienne étiquette de transport (Express transport S.A Galerie Françoise Tournié), et le numéro 13 manuscrit Port sur le châssis l'ancienne étiquette du transporteur André Chenue pour l'exposition L'art fantastique Provenance : Vente Atelier Oscar Dominguez, Maître Maurice Rheims, Hôtel Drouot, 14 Novembre 1960, n° 63 Vente anonyme Maitres Loudmer et Poulain 21 juin 1979, n° 120 Collection Dewartes Collection particulière Exposition : Dominguez, Galerie Françoise Tournier, Paris 1972 Bibliographie : Dominguez, Galerie Françoise Tournier, Paris 1972 F.Castro, «Oscar Dominguez y el surrealismo», Madrid 1978, page 179 n°383 Mets la boule obéissante sur la colonne à faveurs au point central du parc Lorsque toutes les espèces de papillons seront là, sors ton épée et fais un grand Cercle dans l’air. Les particules et les papillons qui tomberont sur le sol Seront les éléments mâles du mélange. Fais tomber lentement et goutte à goutte, les couleurs froides, ensuite Les couleurs chaudes, une heure après les courbes inventées, la tendresse, La haine et l’espoir. Etends sur le massacre une grande couverture de velours noir. Attends patiemment tout en pensant à des choses belles, garde ta ligne d’horizon avec amour, surtout ne perds pas un instant la confiance en toi-même. Lorsque les papillons repartiront et que la boule à faveurs retombera de la colonne tu verras apparaître sur le velours la vraie peinture que tu cherches Oscar Dominguez, Les dieux qui se croisent, Paris 1947 …Son œuvre fut marquée par deux influences dominantes, celle de Pablo Picasso et de Max Ernst, qui étaient ses amis et auxquels il vouait une admiration naïve et sans réserves. La sureté de la main et les audaces formelles du premier, le lyrisme romantique et l’humour du second, furent les deux séductions majeures entre lesquelles oscillèrent les différentes étapes de sa création… Patrick Waldberg, Hommage à Dominguez, Salon d’Automne 1958