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Vente Bibliophilia du 24 mai 2023

Lot

Sur 320

SAND (George).

  • Description

SAND (George).

Ensemble de 13 L.A.S. adressées à son amie Rozanne BOURGOING. Rose-Jeanne-Marie Petit, dite Rozanne, Mme Joseph Bourgoing puis Mme Alexandre de Curton. ""Nous avons vainement cherché à Lyon, où sa famille habitait en 1836, et ailleurs, la naissance de cette amie de G. S., naissance qui doit se situer vers 1807. Elle paraît étre morte à Paris en mai 1893. Épouse de Joseph Bourgoing, directeur des Contributions indirectes à La Châtre de 1833 à 1838, elle se lia beaucoup avec G. S. qui, en 1836 notamment, habita chez elle : c'était la maison Assant, proche de la tour où se trouve maintenant le Musée George Sand et de la Vallée Noire. G. S. en appréciait la vue et la terrasse. Veuve vers 1848, Rozanne vint à Paris, écrivit un peu, collabora au journal de Considérant; elle avait déjà publié une petite nouvelle médiocre, Héléna (Vienne, 1843). Elle épousa quelque temps après Alexandre de Curton qui fut attaché, au cabinet de l'Empereur, à la Direction des dons et secours, peut-être grâce à la protection de Persigny avec lequel Rozanne avait jadis correspondu. […] Pour l'édition des oeuvres complètes [de G.S.] projetée en 1875, elle avait préparé une dédicace en tête de Metella : ""Chère et charmante amie, accepte ce souvenir d'un temps où ta beauté était une poésie, et ta bonté un baume."" Correspondance, Tome III, juillet 1835 – avril 1837, Index des correspondants, 1967, Garnier. - L.A.S. ""G. Sand"", sl, 20 février [1857], 3 pp. in-12 : ""Ma bonne Rozanne, je reçois une lettre qui me paraît venir d'un homme sérieux et malheureux, ayant des droits à l'assistance de l'empereur. est-ce que cela ne regarde pas Alexandre […] ?"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XIV pp. 237, n°7390. - L.A.S. ""George"", sl, 24 avril 1859, 1 p. in-12, avec enveloppe : ""[…] voici une lettre que tu enverras au Gymnase pour prendre le coupon de loge […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XV, p. 400, n°8263. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 24 septembre 1857, avec enveloppe : ""Chère amie, quiconque est recommandé par toi ne peut qu'être bienveillant pour moi et par conséquent bien reçu […]"" - L.A.S. ""George"", sl, 29 novembre [1853], 1 p. in-12, elle l'invite à une représentation de Mauprat (la première a eu lieu le 28 novembre, il s'agit peut-être d'après une note manuscrite au crayon détaillée postérieure, d'une erreur de date de G. S.) : ""Sois très belle et viens de bonne heure. Je crois que ce sera bondé[?]. Consulte l'affiche. Je t'embrasse comme je t'aime."" - L.A.S. ""George"", Nohant, 22 décembre (certainement 1851, d'après une note manuscrite au crayon postérieure, relevant l'allusion à la mort de sa tante le jour de la représentation de Molière), 1 p. et ½ in-8 : ""Ma chère mignonne, j'ai reçu 6 beaux oignons d'amaryllis roses […] Qui dois-je remercier de cet aimable souvenir ?"", elle regrette de ne pas avoir de ses nouvelles depuis longtemps ""[…] Je n'ai pas été te voir à Paris, à l'époque où j'y étais pour Molière, triste souvenir pour moi ! Ma pauvre vieille tante, ma seconde mère, ma nourrice, mourait à mon insu, presque subitement, pendant que je la cherchais dans la salle […]"" - L.A.S. ""George"", sl, 1er mai [1851], ½ p. in-8 ""[…] occupe toi d'avoir ta loge pour le 6 mai, Molière, à la Gaité […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome X pp. 251, n°4899. - L.A.S. ""George"", sl, 21 mars 1850, 4 pp. in-8, a reçu une lettre de M. Chavée à Cayeulle, elle lui demande conseil sur un arrangement proposé, à propos d'une terre et d'un cheptel, par son beau-frère, qui ne doit pas porter préjudice à ses enfants. Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome IX, pp. 493-494, n°4452. - L.A., slnd [mi-octobre? 1837], 4 pp. in-8, elle la gronde pour ses idées noires : ""[…] C'est peu de chose que de mourir, mais c'est un grand mal que de mal mourir, c'est-à-dire de vivre morte comme moi, ou agonisante comme tant d'autres qui n'ont la force ni d'en finir avec la vie du cœur, ni de recommencer. Non non, c'est une fin misérable que de se laisser vieillir, enlaidir, attrister, décourager. Si la vie d'ordre, de calme et de dévouement ne te ranime pas, recommence la vie de passion. Il faut vivre, mon enfant, vivre à tout prix. […] Je suis de retour à Nohant depuis peu de jours. Je n'ai pas encore vu ton mari. J'ai eu mille aventures tristes dans ma famille. J'ai perdu ma vieille mère. Solange m'a été enlevé par Mr Dudevant et j'ai été la rechercher dans le midi. […] Si cela peut te faire quelque bien, sois sûre que ton vieil oncle [elle appelle son amie sa chère nièce et termine sa lettre au masculin] aura toujours pour toi des entrailles paternelles. Il voudarait au prix de beaucoup de travaux, de souffrances et de fatigues mettre un peu de soulagement dans ton cœur et de nerf dans ta vie. Mais son affection pourra-t-elle jamais t'être bonne à quelque chose ? Trouve lui un moyen de te servir et il te bénira."" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome IV, pp. 233-234, n°1610. - L.A.S. ""G.S."", slnd (début août 1836?), 2 pp. in-8 : ""Chère amie, je te renvoie un Simon et te prie de me rendre celui que tu as en n[umér]os de la revue. Renvoye moi aussi le ou les saladiers que tu as à moi. La confiture et le sirop débordent, les vaisseaux manquent. Duplomb change l'eau en liqueur et le vin en vinaigre, nous sommes aux noces de Cana. Je ne sais quelle bisque ce malheureux Simon a élevé entre toi et Félicie [Molier] […] Moi j'ai dit à Agasta [sa sœur, Mme Duteil] que vraisemblablement les servantes avaient rapporté ta réponse tout de travers […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome III, p. 513-514, n°1241. - L.A.S. ""George / comte Orion, Marquis d'Antarès, &c &c"", slnd [Bourges, chez les Tourangin, 16? juillet 1836], 4 pp. sur papier avec monogramme à froid : ""Chère Altaïre, je me suis occupée de ta cuisinière car il n'est pas décent qu'une étoile tienne la queue de la poële. […] Si je fais choix d'elle, il faudra que tu attendes pour l'avoir la fin de mon procès car (entre nous soit dit) c'est la servante de Mr Poële avoué de Mr Dudevant, et je trouverais là des ennemis acharnés, si je faisais ostensiblement une chose semblablement à celui-ci, que d'enlever une cuisinière."" Elle continue en commentant les positions de son mari qui est furieux contre plusieurs personnes de La Châtre. Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome III, pp. 485-486, n°1220. - L.A.S. ""Piffoel?"" (surnom duquel elle s'était affublé en raison de son grand nez), 2 pp. in-8 adressées à Joseph BOURGOING (premier mari de Rozanne), sur papier à monogramme à froid, slnd [Nohant , début mai 1837 ?] : ""Cher Joseph, j'ai chargé Jeanny de vous demander si mon Ophélia vous ferait plaisir. Elle trouve beaucoup d'hôtes qui se feront un plaisir de la dresser […]"" Elle finit en demandant des nouvelles de Rozanne. Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome IV, p. 20, n°1465. - L.A. ""George"", slnd (17 mai 1836), 1 p. in-8 adressée à Joseph Bourgoing : ""Mon cher Houme, je vous envoie un mot pour Rozanne, je ne sais pas son adresse. […] Mme Montgolfier [Adélaïde Montgolfier, femme de lettres lyonnaise] passe pour une personne d'un grand mérite. […] Je crois qu'elle accueillera Rozane avec avidité […]"". Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome III, p. 384-385, n°1174. - L.A.S. ""George"", sl, 17 mai 1836, 3 pp. in-8 sur papier à monogramme à froid, adressée à Rozane chez sa mère Madame Petit à Lyon (par son mari) : ""Si tu veux ma bonne nièce que je te mette en rapport avec une dame que l'on dit fort distinguée […] je t'envoie une lettre que tu lui posteras. […] Tu lui diras que je suis ton oncle et tu seras bien reçue. Tu sais le gain de mon procès, et moi je sais par ton mari que tu partages toutes les émotions de cette fâcheuse affaire. […]"" La troisième page est de la main de Joseph Bourgoing reprenant les courriers de George Sand et se lamentant tendrement sur l'absence de sa chère épouse. Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome III, p. 384-385, n°1173.

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