Skip to main content

Vente Bibliophilia du 24 mai 2023

Lot

Sur 320

SAND (George).

  • Description

SAND (George).

L.A.S. ""ton vieux troubadour"" Nohant, 12 octobre (1867), 4 pp. in-8 sur papier à monogramme à froid, [à Gustave FLAUBERT] : ""J'ai envoyé ta lettre à Barbès, elle est bonne et brave comme toi. Je sais que le digne homme en sera heureux. Mais moi j'ai envie de me jeter par les fenêtres, car mes enfants ne veulent pas entendre parler de me laisser repartir si tôt. […] L'idée de t'appeler à Rouen pour vingt minutes au passage m'est bien venue. Mais tu n'es pas comme moi, un pied qui remue, et toujours est prêt à partir. Tu vis dans ta robe de chambre […] Me voilà forcée d'ailleurs d'achever quelque chose qui traîne, et avant la dernière façon[?], j'irai encore en Normandie […] Je voudrais aller par la Seine à Honfleur ; ce sera le mois prochain[…] et je tenterai cette fois de t'enlever en passant. Sinon je te verrai du moins et puis j'irai en Provence."" Elle insiste pour qu'il vienne les voir à Nohant ""ici on vit entre soi comme de bons ours, on ne s'habille pas, on ne se gêne pas, et on s'aime bien. Dis oui. […]"" Citée dans le Répertoire des lettres publiées de George Sand (Revue d'histoire littéraire de la France) par Marie Cordroc'h (1962) n°3119 ; Publiée dans la Correspondance Calmann-Lévy, 1883, Tome 5, pp. pp.229-230, n°DCLIV ; Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX pp. 567-568, n°13302. On y joint une très belle L.A., au même, Palaiseau, 22 novembre (1866), dans laquelle elle revient sur la mort de son amant Alexandre MANCEAU (mort le 21 août 1865 à Palaiseau), 4 pp. in-8 : ""Il me semble que ça me portera bonheur de dire bonsoir à mon cher camarade avant de me mettre à l'ouvrage."" Elle est seule dans sa maison et décrit poétiquement la campagne alentour, si calme et isolée, non sans une forme de tristesse ""Cette solitude absolue qui a toujours été pour moi, vacances et récréation, est partagée maintenant par un mort qui a fini là, comme une lampe qui s'éteint, et qui est toujours là.[…] Que fais-tu à cette heure ? La pioche aussi, seul aussi, car la maman doit être à Rouen ? […] Y penses-tu quelquefois au vieux troubadour de pendule d'auberge qui toujours chante et chantera le parfait amour ? Eh bien oui, quand même ! Vous n'êtes pas pour la chasteté, Monseigneur, ça vous regarde. Moi je dis qu'elle a du bon, la rosse ! […] J'ai vu Bouillet au lundi. J'en suis éprise. Mais quelqu'un de nous claquera chez Magny.[…]"" Citée dans le Répertoire des lettres publiées de George Sand (Revue d'histoire littéraire de la France) par Marie Cordroc'h (1962) n°3044 ; Publiée dans la Correspondance Calmann-Lévy, 1883, Tome 5, pp. pp. 99-101, n°DXCV (à la date de 1865) ; Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX pp. 196-198, n°12902 (Palaiseau, nuit du 21 au 22 novembre 1866).

Vente terminée

Estimation

5 000 € - 7 000 €

Estimez votre livraison avec ThePackengers

La livraison est optionnelle, vous pouvez recourir au transporteur de votre choix. Le prix indiqué par notre prestataire n’inclut pas le prix de votre achat.

ThePackengers

Département

  • Adresse  

    MILLON
    19, rue de la Grange Batelière
    PARIS 75009
    France

  • Téléphone   +33 (0)1 40 22 66 32
  • Courriel   rbeot@millon.com

Notre équipe

Romain BEOT - directeur Arts premiers

Romain BEOT

Elvire POULAIN

Elvire POULAIN

Vous pourriez aimer

Créer votre alerte
Lot 288
Artesia. sl, sn, sd. Carte du comté d'Artois gravée et réhaussée (encadrée).

Nos actualités et événements vous intéressent,
inscrivez-vous !

Skip to top