Romain BEOT
Emmanuel CHABRIER
- Description
Emmanuel CHABRIER
. 9 L.A.S., Paris 1888-1891, à Mme Henriette FUCHS ; 10 pages in-8 ou in-12 (qqs défauts et réparations). À la directrice de la société chorale La Concordia, Henriette Ledoux, Mme Edmond FUCHS (1836-1927) [Correspondance 88-33, 39, 40, 54 ; 89-5 ; 90-129bis, 142. ; 91-6, 14]. jeudi [22 ? mars 1888]. Il ne pourra venir dîner avec « le divin » Van Dyck. « Je suis, depuis mon retour d’Allemagne, la proie de nombreux rendez-vous, mais, ainsi que je vous l’ai dit, vous aurez en temps opportun les Couplets de l’Ouvreuse et du Calicot » [Couplets de l’Ouvreuse de l’Opéra-Comique et de l’Employé du Bon Marché]… – Mardi [17 avril]. « Madame et chère Collègue, Je viendrai le 21 avril chez la révérente et honneste dame Jackson. Mais, n’est-ce pas chez elle qu’il y a q.q. 2 ou 3 ans je tenais un piano droit entre vous & le divin V. Dyck ? »… – 20 avril. Sa femme l’accompagnera chez Mme Jackson : « comme, en dehors de vous, nous ne connaîtrons vraisemblablement personne, je vous aurais été bien reconnaissant de nous faire un petit signe afin de nous caser dans votre voisinage »… – 15 mai, demandant pour son « neveu, compositeur distingué », Henri Quittard, un billet pour la Passion de Bach au Conservatoire. Jeudi [10 ? janvier 1889]. Il la remercie d’avoir bien voulu monter son Épithalame de Gwendoline à la Concordia : « C’est une preuve nouvelle du bienveillant intérêt que vous me portez »… 14 novembre 1890. Il ne peut se rendre à son invitation : « je suis appelé à Munich, par dépêche, et je pars demain matin. C’est l’affaire d’une petite semaine. (On joue Gwendoline jeudi) »… – 30 novembre. « Merci mille fois, Madame, et à vendredi, midi, n’est-ce pas ? Veuillez me rappeler au bon souvenir de vos enfants »… 6 février 1891. Il regrette de ne pouvoir se rendre à son invitation : « Laissez-moi espérer que vous ne m’oublierez pas une autre fois et que j’aurai d’ici peu une occasion nouvelle de faire de la musique avec vous et les chères jeunes filles »… – 22 février. « Je viens toujours bien demain, mais je ne déjeunerai pas, car cela m’escompte toute mon après-midi : ce n’est pas possible en ce moment. Veuillez, je vous prie, dire à ces demoiselles de se tenir prêtes pour 10 h. ½ précises ; car à midi moins le quart, il faudra se séparer »... On joint une L.A.S. à Charles RETY, 27 janv. 1888 (1 p. in-8), remerciant pour l’insertion d’une note dans Le Figaro : « Vous m’avez, du reste, témoigné toujours un si bienveillant intérêt, que je me propose de passer au journal, un de ces soirs, pour vous tenir – j’y tiens – au courant de mes faits et gestes »...Vente terminée
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