Histoire. Ensemble d'autographes divers :

Histoire. Ensemble d'autographes divers :

- MOLLIEN (Nicolas François, Comte - 1758-1850), B.A.S., sl, 31 décembre 1829, ½ p. in-4 : ""Voici quelques mauvaises notes que je défère à Monsieur le Baron Bignon, sur l'un des chapitres de son bon et bel ouvrage, qu'il m'a confié […]"" Nicolas François, comte Mollien, Ministre du Trésor Public et principal conseil financier de l'Empire, pair de France sous la Restauration puis président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations. Diplomate sous l'Empire, le baron Édouard Bignon (1771-1841) fut un fervent opposant à la Restauration avant de retrouver une belle carrière politique et administrative sous la monarchie de juillet. On lui doit de nombreux ouvrages politiques et historiques. - BIGNON (Louis Pierre Édouard, baron, 1771-1841), 3 lettres : L.A.S. Verclives, 10 juillet 1833, 1 p. in-8, au baron Fain, secrétaire du cabinet du Roi. Il le remercie de l'avoir informé que le rapport du ministre de la Guerre sur le sous lieutenant Moutardier a été renvoyé à la grande chancellerie de la légion d'honneur. Le Duc de Trévise ""a fait comprendre cet officier dans le plus prochain travail de présentation qu'il sera appellé à mettre sous les yeux du roi. Je désire fort que ce puisse être pour l'anniversaire des journées de juillet auquel nous touchons […]"" + L.S., Vienne, 18 septembre 1809, 1 p. ½ in-f°, au comte Daru : ""[…] Sa Majesté l'Empereur et Roi vous ayant permis […] de nommer des Intendants pour plusieurs cercles, vous avez choisi Monsr. de Contades pour celui de Marbourg. Depuis vous m'avez engagé à vous donner quelques indications sur le partage à faire de la Styrie entre Mr de Contades et Monsr de Breteuil. La Styrie est composée de cinq cercles, savoir, ceux de Indenbourg, de Bruck, de Gratz, de Marbourg, de Cilly. Monsr. de Contades étant déjà désigné pour le cercle de Marbourg, il semble que celui de Cilly peut y être adjoint. Ces deux cercles se touchent : ce sont les plus méridionaux et les moins considérables de la province. Restent ceux de Indenbourg, de Gratz et de Bruck. On pourrait laisser ceux de Gratz et de Bruck à Monsr. de Breteuil, et celui de Indenbourg qui est le plus étendu de tous formerait une intendance à art. Cette division paraît répondre aux intentions de Sa Majesté en ne laissant à chaque intendant qu'un arrondissement plus rétréci sur lequel sa surveillance peut s'étendre avec plus de succès. […]"" + L.S., Vienne, 13 novembre 1809, 2 pp. in-f°, au même à propos d'un litige sur un marché conclu en Autriche impliquant M. de La Borde et plusieurs nobles autrichiens. - MONTALIVET (Camille, Comte de, 1801-1880), L.A.S. ""Montalivet"", Lagrange, 28 août 1876, 3 pp. 1/4 in-8 : ""[…] Je m'occupe beaucoup de travaux sur l'histoire contemporaine à laquelle j'ai pris, vous le savez, depuis plus de cinquante ans, une part plus ou moins directe. […] Mais j'écris la plupart du temps pour moi-même, et surtout pour mes petits-fils qui ne doivent connaître eux-mêmes mes mémoires qu'après ma mort. C'est à eux que je confie le soin de décider à quel moment ils devront être publiés en tout ou en partie. […]"" Mais il reste disponible pour converser avec son correspondant depuis sa retraite sur les bords de Loire. - PERIER (Casimir, 1777-1832), L.A.S., sl, 6 juin (sans année), 1 p. in-8 : ""[…] Le meilleur service à me rendre est, je crois, de ne pas parler de moi et vous comprenez, du reste, quelle réserve m'est imposée par mes nouvelles fonctions […]"" - REMUSAT (Charles de, 1797-1875), L.A.S., Lafitte, sd (17), 4 pp. in-8, à Jules Simon (1814-1896). Il lui conseille de rendre visite à (Victor) Duruy : ""[…] il n'a que faire de l'école d'Alexandrie mais la liberté religieuse et aussi le devoir. Quand il dit que vous êtes plus âgé que vos concurrents, il ne parle que de ceux entre qui il pourrait hésiter, comme Beaudrillard ou Janet car il a pris celui-ci en goût. […]"" Il continue ses conseils pour favoriser la candidature de J. Simon, comprend qu'il soit découragé et qu'il ait été tenté d'aller à Genève (lui-même a été tenté de partir pour l'Amérique). Il ne partage pas sa vision de la situation de l'Italie et en livre sa propre analyse. - DUPONT DE L'EURE (Jean Charles, 1767-1855), Rouge-Périers, 23 novembre 1837, 2 pp. in-4 adressée au procureur du Roi à Louviers (défend la cause d'un dénommé Hébert, accusé à tort). - ROUHER (Eugène, 1814-1884, le ""Vice-Empereur"", il fut, entre la mort de Napoléon III (1873) et celle du prince Impérial (1879), le principal chef du parti bonapartiste), L.A.S., 17 janvier 1873, 1 p. 1/3 in-8 sur papier de deuil, à un ancien collègue (Dumas) qu'il remercie pour ses condoléances à la mort de Napoléon III (9 janvier) : ""Sa Majesté l'Impératrice et le Prince impérial sont profondément touchés de la douleur que vous cause l'inépuisable malheur qui les frappe. […] Nous sommes ici dans une grande désolation, mais nous ne perdons pas courage pour l'avenir. […]"". - FALLOUX (Alfred, comte de, 1811-1886), 2 L.A.S. : sl, 21 juin 1849, 1 p. ½ in-8 Monseigneur, je me permets de vous écrire à la hâte un mot […] en faveur de M. Briffaut, chef de cabinet du Président et candidat dans votre département.[…]"") + Enghien, 24 juin 1847, 2 pp. in-8""Monseigneur […] je me sens puissamment consolé par ces énergiques et éloquentes paroles : comme ami dévoué de M. de Quatrebarbes je partage toute la joie qu'il a du recevoir d'un si haut encouragement.[…]"") + L.S.""Falloux"", 3 pp. in-12 à un confrère, sl, 20 décembre 1882, à un confrère (sur Franz de Champagny - 1804-1882, historien et publicistes - et ses [9] enfants, sourds-muets de naissance pour la plupart et dont 5 moururent en bas âge). On y joint une L.A.S. de Georges comte de Blois, du 8 avril 1893, à propos de Falloux, 4 pp. in-8. - BAZAINE (Maria-Josefa Pedraza de la Peña y Barragán, Maréchale, 1847-1900), 2 L.A.S. : Paris, 24 avril 1872, 3 pp. in-12, à Monsieur Pessard (""[…] M. Albert Bazaine aura l'honneur de vous donner les épreuves du livre intitulé 'l'Armée du Rhin' dont le Maréchal Bazaine est l'auteur […]"") + slnd (26 au soir), 2 pp. in-8 à M. Soulier (au château de Versailles), enveloppe jointe (lui propose de les accompagner un autre jour). - PERSIGNY (Victor Fialin, duc de, 1808-1872, ministre de l'Intérieur), L.A.S., Paris, 9 mai 1853, à un prince : ""[…] ce n'est pas Fould [Achille Fould, 1800-1867, ministre d'État] qui a soulevé des difficultés. Au contraire, c'est le seul qui avait soutenu dans la discussion. C'est l'empereur personnellement qui s'est frappé de l'idée qu'un an n'était pas suffisant pour les préparatifs des expositions du monde entier et qui a voulu absolument que l'exposition fut fixée à deux ans d'ici."" Il fait référence à la première exposition universelle qui se tiendra à Paris de mai à novembre 1855 (après la toute première tenue à Londres en 1851).