Asie - MAINDRON (Maurice)

Asie - MAINDRON (Maurice)

. Dans l'Inde du Sud. Lettres du Sud de l'Inde. Le Coromandel (-Le Carnatic, Madura]. sl, , 1905-1909. Manuscrit autographe signé, avec ratures et corrections. 2 volumes in-4 (28,1 x 21,6 env.) de 398 et 314 pp. écrites au recto de chaque feuillet ; maroquin noir, dos à nerfs, filets dorés sur les coupes, dentelles intérieures, gardes de tabis brun, non rogné, étuis (reliure de l'époque signée Blanchetière-Bretault), couvertures manuscrites conservées. MANUSCRIT ORIGINAL de l'ouvrage paru sous le même titre à Paris, chez Alphonse Lemerre, en 1907 (tome 1) et 1909 (tome 2). Dédicacé à Mme Hugo Finaly, et composé d'une écriture régulière, très lisible, il est divisé en huit chapitres : Tome 1 (daté 1905-1907) : Dédicace, titre et ordre des chapitres (p. 1-3). – Avant-propos (pp. 4-6). - Préface, 1° version (pp. 7-11). -I. Ceylan [et Pondichéry], 1 version (pp. 12-151) et Préface, 2° version, datée du 7 octobre 1906 (pp. 152-158). -I [bis]. Ceylan [et Pondichéry], 2° version : Colombo. Kandy. La faune de la montagne. Pondichéry : les fêtes de Villenour (pp. 159-225) - II. Pondichéry : Un mariage hindou. La maison d'Ananda Rangapillei. Les arts de Pondichéry (pp. 226-282). - III. Pondichéry : Le tandou Sandirapoullé. La bayadère de Tanjore. Les nuits de Pondichéry (pp. 283-339). – IV. Virapatnam : Le pagotin de Mariammin. Sud (pp. 340-398). - Vellore : La forteresse. La pagode. Le harem de Tippou-Saïb. La famine du Sud (pp. 340-398). Tome 2 (daté 1908-1909) : V. Le Carnatic : Villapouram. La forteresse de Genji. La légende de Singaveram. Les étangs (pp. 1-151). -VI. Le Carnatic : Les trois forts de Genji. La famine (pp. 152-199). - VII. La ballade de Genji. Les djaïnas de Sittamour (pp. 200-257). - VIII. Les Pagodes du Sud : Trichinopoly. Sriringam. Madura (pp. 258-314). Par rapport à l'ouvrage imprimé, l'avant-propos ne semble pas avoir été publié, et la première version de la préface, ainsi que celle du chapitre I (Ceylan et Pondichéry), est inédite. En revanche, la deuxième version, qui lui fait suite, a été publiée sous une rédaction très voisine ; les chapitres suivants (II à VIII) ont également une rédaction très proche de la version imprimée (à I'exception des mots raturés ou des passages biffés, qui n'ont pas été publiés). Par ailleurs, le nombre de chapitres est plus important dans la version imprimée, le texte ayant été réparti différemment, sans doute pour des raisons de commodité de lecture. Fils du sculpteur Hippolyte Maindron, Maurice Maindron naquit à Paris en 1857. Montrant un goût très vif pour les sciences naturelles, il fut embauché, dès 1875, au laboratoire d'entomologie du Muséum national d'histoire naturelle. A 19 ans, il s'embarqua avec l'explorateur Achille Raffray pour la Malaisie et la Nouvelle-Guinée (1876-1877). Il effectua ensuite une série de missions qui le menèrent au Sénégal (1879), en Inde (1880-1881), en Indonésie (1884-1885), à Obock et en Somalie (1893), au Pakistan et en Arabie (1896), de nouveau en Inde (1901) et encore au Sénégal (1904). Ces voyages lui permirent de récolter pour le Muséum un grand nombre d'insectes et d'animaux. Ecrivain et entomologiste, il est l'auteur de nombreux articles parus dans des revues ou des encyclopédies d'histoire naturelle, et aussi de plusieurs romans de cape et d'épée inspirés des XVIe et XVIIe siècles. Mort en 1911, il était le gendre du poète José-Maria de Heredia. C'est son dernier voyage en Inde qui fait l'objet du présent manuscrit. Ce voyage, effectué à l'instigation de son beau-père, devait lui permettre d'étudier la faune, la flore et les monuments de l'Inde du sud. Parvenu à Colombo le 8 mai 1901, Maindron découvrit une nature tropicale humanisée qui s'opposait à la nature sauvage de la Nouvelle-Guinée. Candy, l'ancienne capitale de Ceylan, lui apparut comme une ville de villégiature. A Pondichéry, la ville conservait quelques vieilles demeures du temps de Dupleix et les grandes fêtes religieuses du Maïlem ou de la