LANGLÈS (Louis-Mathieu).

LANGLÈS (Louis-Mathieu).

Monuments anciens et modernes de l'Hindoustan décrits sous le double rapport archéologique et pittoresque

(SANS LES 143 planches hors texte). Paris, Imprimerie de P. Didot l'aîné, 1821. 2 volumes in-folio. Rousseurs. Édition originale de ce très bel ouvrage sur l'architecture hindoue, par Langlès : le premier volume contient deux longues notices, géographique et historique, qui présentent les mœurs, les arts, les sciences et les principes religieux des Hindous ; le deuxième volume est consacré à la description des monuments de la presqu'île : palais, forts, temples,.... l'ouvrage est illustré de 3 cartes par Barbié du Bocage, d'un titre gravé (SANS LES 143 planches hors texte). Langlès occupe une place importante dans l’histoire de la fondation de l’indianisme en France et dans celle de l’histoire de l’art en Inde. Entraîné dans la mouvance de la renaissance orientale de la fin du xviiie siècle et du début du xixe, il s’initie à l’arabe et au persan auprès de Silvestre de Sacy et, faute de pouvoir voyager, lit la riche et instructive littérature de voyages. On lui doit la création de l’École spéciale des langues orientales en 1795, ainsi que la révision du Catalogue des manuscrits sanscrits de la Bibliothèque nationale de France dont il était le conservateur, et la traduction des Asiatic Researches de l’Asiatic Society de Calcutta. Lecteur infatigable d’ouvrages relatifs à l’Asie, principalement l’Inde, il a régulièrement diffusé les travaux scientifiques anglais en France. De son œuvre publiée et abondante on doit retenir ses Monuments anciens et modernes de l’Hindoustan, qui constitue le premier grand livre d’archéologie de l’Inde du sud.