Mohammed KHADDA (1930 - 1991, Algérie)
Sans titre
- Description
Mohammed KHADDA (1930 - 1991, Algérie)
Sans titre
Aquarelle sur papier Signée en bas à gauche A vue : 25,5 x 20 cm Mohamed Khadda commence à travailler dès son enfance pour subvenir aux besoins de sa famille, son père étant invalide. Il dessine dans le même temps, et son amitié avec Abdellah Benanteur, à partir de 1947, lui offre soutien et encouragement. Après divers emplois alimentaires, il rejoint une imprimerie. Cette expérience - qu’il renouvellera à Paris -marque le début de sa fascination pour la lettre et le signe. En 1953, il se rend avec Benanteur à Paris, et suit les cours de l’Académie de la Grande chaumière à Montparnasse le soir, après son travail. A partir de 1955, il participe à des expositions collectives et des salons, notamment au Salon des Réalités nouvelles. Dès 1954, son travail explore l’abstraction, et s’intéresse au « signe » que son compatriote Jean-Michel Atlan et le marocain Cherkaoui revendiquent déjà comme forme d’expression vive de l’Art du Maghreb. Ainsi, il deviendra un pilier du groupe « Aouchem ». Sa première exposition personnelle date de 1961. En 1964,de retour en Algérie, il est membre fondateur de l’«Union Nationale des Arts Plastiques » dont il est le secrétaire de 1972 à 1975. Khadda travaille la thématique de l’olivier associé à la lettre arabe ou tifinagh, imbriquant l’élément naturel végétal au signe élaboré par l’homme. Certains critiques y verront une forme de réinterprétation du kufi fleuri médiéval. Mêlant culture musulmane de l’abstraction (entrelacs, arabesques) au fond berbère (symboles, signes), Khadda participe à une revendication du patrimoine culturel dans un moment crucial de l’histoire nationale.Vente terminée
Estimation
800 € - 1 200 €
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