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Qui va expertiser mes œuvres ?

 

 

Lorsque vous confiez vos objets d’art, tableaux ou votre collection pour une expertise, plusieurs types de personnes qualifiées au sein d’une Maison de ventes aux enchères interviennent, à savoir : les commissaires-priseurs, les clercs d’étude, les experts et spécialistes, les ayants-droits, les comités et les autorités de marché.

 

1. Les commissaires-priseurs

 

Grâce à leur formation en histoire de l’art, les commissaires-priseurs ont les compétences généralistes pour reconnaitre les styles, les matériaux et l’époque de réalisation des objets d’art, meubles et tableaux qui leur sont proposés. Ils peuvent établir leur authenticité en examinant l’œuvre mais également détecter les accidents et les restaurations sur celle-ci.

Ils sont en mesure de réaliser des rapports de conditions qui accompagnent les objets d’art, les meubles ou les tableaux. L’état influe sur la valeur ou l’estimation de ces derniers. 

L’estimation est en quelque sorte la finalité de l’expertise. L’une de ses composantes. Elle établit la fourchette de prix, entre une valeur basse et une valeur haute, qui traduit le potentiel d’un objet d’art, d’un tableau ou d’une collection sur le marché de l’Art.

Une expertise de commissaire-priseur, tout comme une adjudication, offre une garantie légale portant sur les qualités substantielles (c’est-à-dire l’ADN de l’œuvre, son authenticité et sa provenance) de l’œuvre expertisée ou adjugée.

 

2. Les clercs d’étude

 

Les clercs d’étude offrent, grâce à leur expérience sur le terrain et du marché de l’art, des compétences d’estimations et d’expertises généralistes comparables à celle des commissaires-priseurs. Ils sont capables d’identifier ou d’estimer.

 

S’ils le jugent nécessaire, les commissaires-priseurs, qui sont au nombre record de 15 dans la Maison de Ventes MILLON, peuvent vous orienter vers les 30 experts ou spécialistes de la Maison de ventes.

 

3. Les experts en art et « spécialistes-Maison »

 

A la différence des compétences généralistes du commissaire-priseur et du clerc d’étude, les experts et spécialistes ont approfondi leur connaissance d’un domaine de l’art et en ont fait leur spécialité.

Les experts en art sont la plupart du temps indépendants et possèdent une assurance qui leur est fournie grâce à leur adhésion à un syndicats d’experts en art. Il en existe plus d’une dizaine en France. D’autres peuvent également choisir de rester dans le giron d’une Maison de ventes en devenant « spécialiste-Maison » et peuvent alors prendre la tête des départements d’art de la Maison de ventes.

L’association d’un commissaire-priseur et d’un expert indépendant offre une double-garantie qui confère à l’œuvre une très grande sécurité d’expertise, une parfaite couverture légale et une incontestable objectivité d’estimation.

Ce principe portant sur l’œuvre avant son passage en vente publique est l’un des principes fondateurs de la Maison de ventes MILLON afin de répondre aux 2 grandes missions du commissaire-priseur : protéger le vendeur et garantir l’acheteur.

Il est à noter Plus de 30 experts ou spécialistes travaillent en étroite collaboration avec la Maison MILLON mettant en œuvre le plus grand réseau d’expertise en Europe.

Les chefs de départements sont généralement spécialistes du département d’art qu’ils dirigent. Ils assument eux-mêmes, au nom de la Maison de ventes aux enchères, l’estimation et l’expertise demandées. Ils sont en mesure de rédiger les rapports de conditions établissant l’état précis de l’œuvre. Ce sont eux qui vont ou non décider de faire appel à un expert ou d’aller consulter les ayants-droits ou les comités faisant autorité sur un artistes en cas de doutes.

 

 

4. Les comités, ayants-droits et Autorités de marché

 

Ces différentes personnes, qui ne forment parfois qu’une seule et même entité ayant généralement publié un catalogue raisonné sur l’artiste ou le créateur qu’ils défendent, sont le bout de la chaine d’expertise. Ils sont le dernier recours, généralement payant, capable de vie ou de mort sur une œuvre. Ce sont eux qui vont « attribuer » l’œuvre présentée à « l’auteur ou au créateur présumé ». Ils pourront par exemple :

 

  • Établir un certificat d’authenticité

  • Confirmer l’inclusion de l’œuvre dans le prochain catalogue raisonné 

  • Rejeter l’œuvre et, parfois, ordonner la destruction en tant que faux

  • Établir un « duplicata » en cas de perte du certificat original

 

 

 

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