De l’école Autrichienne, Rudolf Weiss commence sa formation à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne avant de poursuivre sa formation à Paris vers la fin des années 1880. Il fait son apparition au Salon des Artistes français l’année qui suit son installation. Son voyage en Orient se fait au cours des années 1880.
Il fait partie du même cercle qui comprend R. Ernst, L. Deutsch, J Discart ou encore E. Goerner. Les objets qui peuplent leur composition se retrouvent alternativement chez l’un et l’autre. La multiplicité des éléments de décoration les plus disparates produisent ensemble un effet d’authenticité. R. Weisse peint ici un intérieur sobre marquant de réalisme, offrant un décor plus dépouillé, pour attiré l’œil du spectateur sur cet homme en prière. On note cependant la présence de plusieurs éléments de mobilier intéressants notamment une aiguière en cuivre – objet revenant souvent dans ses composition - à la droite de la composition et proche du sujet de la toile, ainsi qu’un très beau tapis qui retient l’œil par ses couleurs vives, contrastantes du reste de la toile.