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Raymond LAFAGE- 1656-1684

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Raymond Lafage est un dessinateur graveur renommé, né en 1656 à Coudoumiac, aujourd’hui Lisle-sur-Tarn, mort prématurément à 28 ans à Lyon en 1684. Passionné de mythologie, il se démarque par ses représentations de bacchanales qui forgent sa renommée internationale, ses œuvres étant aujourd’hui conservées dans divers musées français, européens et même états-uniens. L’artiste, fils d’un artisan vitrier, commence sa carrière par des études d’anatomie à l’âge de seize ans, alors placé auprès d’un chirurgien, où il démontre un réel talent pour le dessin, ce qui l’amène fréquenter l’atelier du peintre Jean-Pierre Rivalz à Toulouse. Le jeune Lafage est poussé par l’ambition à Paris où l’Académie royale vient juste de voir le jour (1648). Il y fera ses études et se distinguera comme un élève brillant, à tel point que le roi lui accordera une pension pour étudier à Rome les grands maitres et les chefs d’œuvres antiques. Lauréat du premier prix de l’Académie Saint-Luc sur présentation de Moïse sauvé des eaux, il suscite l’intérêt de ses contemporains et camarades. A Paris, Lafage prépare le concours de l’Académie royale et son dessin, Caïn bâtisseur de la ville de Henoch reçoit un prix. Toutefois, son refus de le porter à la peinture limite ses ambitions et le force à quitter l’Académie. Pour survivre, il propose des dessins sur vélin et suscite notamment l’intérêt des collectionneurs et de ses contemporains. Ses dessins sont largement appréciés et son amitié avec le graveur flamand Jean Van der Bruggen propulsera sa carrière. Amis et compagnons de travail, leurs productions suscitent la fascination et Raymond Lafage est acclamé par la rapidité de son trait et l’innovation qu’il apporte dans le traitement de ses sujets. Van der Bruggen l’exhibe notamment à Anvers où il divertit les amateurs dans les cabarets flamands par la réalisation en moins de deux heures des figures imposées. En 1682, le jeune dessinateur reprend la route de Toulouse afin de travailler aux côtés de son ancien maître, dont il formera le fils, Antoine Rivalz. Les deux travailleront ensemble à un projet de réaménagement de l’Hôtel de ville. Ses dessins portent sur des sujets divers tels que des scènes religieuses, mythologiques ou de batailles qui témoignent d’un réel travail sur le rendu des corps, des muscles et du mouvement, produisant des effets de masse spectaculaires. Certains d’entre eux serviront même de thèmes pour les faïenciers toulousains au XIXe siècle, qui transposent sur des assiettes les solutions de Lafage. Son décès prématuré met fin à sa carrière de manière brutale : l’artiste serait mort par suite d’une chute d’âne en entrant dans une auberge de Lyon, où il se serait violemment heurté la tête sur le linteau. Le musée de Lisle-sur-Tarn porte aujourd’hui le nom de Lafage en hommage à l’artiste emblématique de la ville.

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Adjugé à 1 400 €

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