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Maxie Tjampitjinpa

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Maxie Jampitjinpa est né à Haasts Bluff, à 230 kilomètres à l'ouest d'Alice Springs, vers 1945. Il faisait partie du groupe Warlpiri et sa mère était d'origine mixte Warlpiri/Luritja. Au milieu de son adolescence, vers 1959, la famille de Maxie quitte Haasts Bluff pour s'installer à Papunya. Cependant, lorsqu'il était jeune homme au début des années 1970, Maxie passait une grande partie de son temps loin de Papunya. Après s'être inscrit à un cours d'agent de santé à Darwin, il a occupé divers emplois qui lui ont permis d'acquérir un large éventail d'expériences de la culture australienne blanche. Une telle expérience, combinée à sa profonde connaissance de la vie traditionnelle, lui a permis d’avoir une vision différente de la peinture. Il a ainsi travaillé comme conducteur de tracteur, chauffeur de bus et pisteur de police, aussi bien à Papunya mais avant à Darwin ou Maningrida, dans le nord de l’Australie. Il a commencé à peindre en 1980 sous la direction du vieux Mick Jackamarra, l'un des pionniers du mouvement. Les sujets habituels de Maxie comprenaient le Rêve de Foumi Volante, Le Rêve de Femme et le Rêve de Feu mais à l’occasion il a peint aussi un Rêve de Paillon et un Rêve d’Oiseau. Il a pu bénéficier de l’exemple des sœurs Napangardi, Eunice (qui sera son épouse) et Pansy, les premières femmes à se mettre à peindre et qui vont apporter des innovations. C’est ainsi que progressivement il va abandonner en partie la peinture purement traditionnelle. C’est une période où quelques artistes cherchent de nouvelles voies pour exprimer les histoires ancestrales. Pour célébrer le Rêve de Feu, associé à deux sites du pays Warlpiri, Impalu et Warlukurlangu, deux histoires très riches, il va affiner son style, caractérisé par un remplissage de l’arrière plan, sans points, la marque de fabrique des artistes du centre de l’Australie, qui finalement devient le sujet principal. Les motifs traditionnels disparaissent complètement, les œuvres prennent un aspect très abstrait. Il fut l’un des artistes qui va basculer les barrières même si sa notoriété est moins forte que d’autres artistes importants. Il remporta en 1984 le National Territory Art Awards. Cela entraîna une série de réactions d’artistes non aborigènes qui considéraient que l'art aborigène n'était pas de l'art mais de l'artisanat. Mais les quelques artistes aborigènes qui furent ainsi salués par la critique vont aider considérablement au changement de regard sur l’art aborigène, à briser les frontières entre cette forme d’art et la peinture contemporaine occidentale. Dans le catalogue accompagnant l’exposition itinérante Nangara, les toiles de Maxie sont reproduites à côté de photos du bush, des vues aériennes. La similitude est troublante. Collections : A, AAc, AGNSW, AGSA, AGWA, FU, MAGNT, NGA, NGV, QAG...

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Nos résultats de ventes “Maxie Tjampitjinpa”

Adjugé à 500 €

Vendu le 2024/03/09

Maxie Tjampitjinpa (1945 - 1997)

Bush Fire
Lot 140

Adjugé à 500 €

Vendu le 2024/03/09

Maxie Tjampitjinpa (1945 - 1997)

Bush Fire
Lot 141

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