Henri Antoine de Favanne : prix et cote

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Le marché de l'art de d'Henri Antoine de Favanne 

L’estimation d’une œuvre d'Henri Antoine de Favanne dépend de nombreux facteurs tels que le support, l’état de conservation, la période de vie de l’artiste à laquelle elle se rapporte, la provenance et la taille de l'œuvre.

Voici un aperçu de l’estimation d’une œuvre d'Henri Antoine de Favanne en fonction des critères d’estimation précédents :

Ces chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent varier. Il est recommandé de faire des recherches plus approfondies ou de contacter des experts en art pour obtenir des informations précises sur les prix aux enchères des œuvres d'Henri Antoine de Favanne.

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Biographie d'Henri Antoine de Favanne

Henri Antoine de Favanne est un peintre français appartenant au baroque tardif, né le 3 octobre 1668 à Londres et décédé le 27 avril 1752 à Paris. Il est notamment connu pour ses paysages et ses natures mortes.   

A la mort de son père en 1670, il émigre en France et reçoit une formation artistique à Paris, auprès de René-Antoine Houasse, un ancien élève de Le Brun, garde des tableaux du roi. Il épouse Mademoiselle Louise-Geneviève Moncernel-Dupré et devient lauréat du Prix de Rome en 1693. Il effectuera son séjour à la Villa Médicis de 1695 à 1701 où il copiera en majorité Raphaël. À Rome, il se fait ami de Jean Bouteroue d’Aubigny, secrétaire de la princesse des Ursins. À son retour, il est agréé à l’Académie Royale, où il sera reçu trois ans plus tard sur présentation de l’Allégorie de l’avènement de Philippe V à l’Espagne, aujourd’hui conservé à Versailles, au musée national du château et de Trianon.  

Henri Antoine de Favanne quitte momentanément la France pour se placer sous la protection de la princesse des Ursins à la cour d’Espagne, jusqu’à la disgrâce de cette dernière en 1714. En Espagne, il copiera d’abord les tableaux du monastère-palais de l’Escurial où il se fera arrêté par l’Inquisition, soupçonné d’espionnage.

Le retour en France de l’artiste n’en est que plus glorieux : appelé par Jean d’Aubigny, il travaille sur le chantier de la rénovation du château de Chanteloup. Il travaille ensuite aux décors pour l’Hôtel du Grand Maître à Versailles aux côtés de Jean Restout et Charles-Antoine Coypel. C’est un chantier très important, qui réunit les plus grands artistes du moment et qui forge sa réputation. Il réalise un tableau intitulé Renaud et Armide, conservé à l’Hôtel de Ville de Versailles.  

Sa position au sein de l’Académie devient incontournable et en 1725 il sera nommé professeur et en 1748, recteur. 

Classé parmi les plus grands peintres d’histoire de son époque, il participe en 1727 au concours organisé entre ceux-ci.  

Son style se caractérise par des images très réalistes, grâce à une attention minutieuse aux détails et une maîtrise des couleurs riches et des techniques complexes, lui permettant d’obtenir des rendus de lumière très contrastés et des perspectives vertigineuses.  

Il est enterré à l’église Saint-Roch, avec son épouse, et laisse un fils Jacques, qui se destinera à la gravure, d’abord, puis à la peinture grâce à laquelle il deviendra chef des peintres pour la marine à Rochefort.  

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