Baccio Bandinelli : prix et cote

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Le marché de l'art de Baccio Bandinelli

L’estimation d’une œuvre de Baccio Bandinelli dépend de nombreux facteurs tels que le support, l’état de conservation, la période de vie de l’artiste à laquelle elle se rapporte, la provenance et la taille de l'œuvre.

Voici un aperçu de l’estimation d’une œuvre de Baccio Bandinelli en fonction des critères d’estimation précédents :

Ces chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent varier. Il est recommandé de faire des recherches plus approfondies ou de contacter des experts en art pour obtenir des informations précises sur les prix aux enchères des œuvres de Baccio Bandinelli.

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Biographie de Baccio Bandinelli

Bartolomeo Brandini, surnommé Baccio Bandinelli est un artiste peintre et sculpteur italien au service de Cosme de Médicis, né le 12 novembre 1493 à Florence.

Fils d’un orfèvre réputé, Michelangelo Brandini, il étudie d’abord le dessin et la peinture mais voue un intérêt particulier pour la sculpture, qui retiendra plus particulièrement son attention. 

Élève de Giovan Francesco Rustici, Vasari rapporte la fascination, presque jalouse, que Bandinelli portait envers Michel-Ange, notamment lorsque ce premier observe les cartons pour la Bataille de Cascina, fresque conçue par Michel-Ange pour le Palazzo Vecchio. Ces cartons, exposés au Palazzo Medici, étaient l’occasion pour les jeunes artistes d’admirer le style du maître et de s’en inspirer. Baccio, ne parvenant pas à atteindre la perfection et la puissance expressive du maitre, dans un excès de colère les découpe d’abord en cadre puis les détruit au cours des émeutes de 1512, contre la réinstallation des Médicis au pouvoir. 

Grâce à la protection des Médicis, il se voit confier sa première réalisation majeure, en 1515, la réalisation d’une sculpture de Saint Pierre pour la cathédrale de Santa Maria del Fiore. 

En 1518, Bandinelli se rend à Loreto où il participe à la rénovation en marbre de la basilique de Santa Casa, sous la direction du sculpteur Andrea Sansovino et sur la demande de Léon X. À cette occasion, il réalise une grande partie de la sculpture du panneau de la Naissance de la Vierge. 

Il travaille également à Gênes où il travaille sur une statue d’Andrea Doria, qui restera au statut d’ébauche à Carrare. A Rome, il réalise un modèle pour le Saint Michel, devant être placé au sommet du Castel Sant’Angelo.  

A son retour à Florence, l’émulation de Michel-Ange ne cesse de s’accentuer, notamment à travers ses compositions marquées d’un gigantisme emphatique, telles qu’Ercole et Caco de la Piazza della Signoria (1534), Adam et Ève – aujourd’hui conservée au Bargello - ou encore la Pietà de la basilique de la Santissima Annunziata.

Son travail est marqué par de nombreuses études et dessins, copiant les plus grands artistes de son temps et se frottant aux maniéristes. 

Sa biographie est également marquée par sa fameuse inimitié avec Benvenuto Cellini, les deux artistes s’invectivant fréquemment et publiquement. Les contemporains rapportent même la dénonciation publique par Bandinelli, devant Cosme Ier, de l’homosexualité de son adversaire. A l’inverse, Cellini n’hésite pas, dans son autobiographie à critiquer acerbement l’Ercole et Caco de Bandinelli. Leur querelle est maintenue bien vivante par Cosme Ier, qui confie aux deux artistes la réalisation de son buste. Les deux œuvres sont aujourd’hui conservées au musée du Bargello. 

L’œuvre de Baccio Bandinelli est riche et marque l’architecture de la ville de Florence. L’artiste s’éteint dans cette même ville le 7 février 1560. 

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