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Antoine/Antoon van DYCK- 22 mars 1599-9 décembre 1641

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Né à Anvers le 22 mars 1599, Antoine van Dyck est le septième fils de Frans van Dyck, un riche marchand de soie et de Maria Cuypers, réputée pour ses talents de brodeuse. Le jeune van Dyck, âgé de 10 ans est envoyé par ses parents, en 1609, auprès de Hendrik van Balen afin de débuter sa formation artistique comme apprenti auprès de ce peintre de petites peintures de cabinet et doyen de la guilde de Saint Luc. Il y serait resté trois à quatre ans. Il figure parmi les membres de la guilde de Saint Luc dès le 11 février 1618, en tant que portraitiste. Il est possible que dès 1615-1616, il soit déjà à la tête d’un atelier dans une grande maison surnommée Den Dom van Ceulen, grâce à la protection de Pierre Paul Rubens qui bénéficiait de faveurs spéciales à la cour de Bruxelles, lui permettant de porter assistance à ses protégés. Dès la fin de cette décennie, van Dyck est à l’origine de plusieurs scènes mythologiques et religieuses indépendantes mais aussi est l’assistant le plus aguerri et actif de Rubens. Il aide le maitre à réaliser ses plus grandes commandes, telles les décorations du plafond de l’église de Saint Charles Borromeo, la nouvelle église jésuite d’Anvers. Sa réputation dès les années 1620 est confortablement installée et il voyage dès juillet 1620 en Angleterre où il serait entré au service du roi James Ier. Peu de temps après son retour à Anvers en 1621, l’artiste reprend la route pour l’Italie où il passera huit mois à Rome, visitant par la même Florence, Bologne, Venice, Padoue, Mantoue, Milan et Gênes. Il propose à Rubens, juste avant son départ trois grands tableaux dont un portrait de la femme du maitre, Isabella Brant. Antoon van Dyck passera l’année 1623 à Gênes avant de passer l’été 1624 à Palerme. Son séjour est coupé court par une épidémie de peste qui le pousse à fuir, laissant derrière lui un retable non achevé, une Madone au Rosaire. Ce retable sera ensuite renvoyé à Gênes pour qu’il l’achève. Van Dyck effectuera un autre voyage à Marseille et Aix-en-Provence mais mis-à-part cela, restera à Gênes avant son retour à Anvers en 1627. Ce voyage en Italie aura particulièrement influencé la manière de van Dyck, bouleversé par les peintres vénitiens, et notamment par Titien dont il se fera le collectionneur. A son retour aux Pays-Bas, l’artiste produit de nombreuses œuvres, autant dans le genre du portrait que de la peinture d’histoire et reçoit de nombreuses commandes officielles, lui permettant de réaliser les portraits des plus grands, telles l’Archiduchesse Isabella, gouverneur des Pays-Bas espagnols ou encore la Reine Mère Marie de Médicis de France. Simultanément à la réalisation de nombreux retables prestigieux, van Dyck entame un vaste projet en 1620. Il réalise une série de gravures et d’estampes, appelée l’Iconographie, représentant les princes, aristocrates et artistes célèbres, qui serait publiée à titre posthume. L’absence de Rubens à Anvers lui permet, à la fin des années 1620 de se faire une place unique parmi les grands artistes hollandais et devient en 1630 le peintre officiel de la cour. Van Dyck est ensuite accueilli à la Haye par le prince Frederik Henrik d’Orange ainsi que par Frederick V du Palatinat et sa femme Elizabeth Stuart. L’artiste met ensuite les voiles à Londres où il devient chevalier et peint à la cour du roi Charles Ier en échange d’une généreuse pension. Il reviendra plus tard à Anvers et Bruxelles après plus d’un an à la cour du roi, dont il a largement influencé la perception du règne. A travers ses portraits savants et des représentations autoritaires et flatteuses de Charles Ier, Antoine van Dyck pose les bases d’un nouveau mode de représentation du portrait anglais, que tous les peintres de cour essaieront d’imiter. En 1639 il épouse Mary Ruthven, une dame de compagnie de la reine, ce qui confirme son statut social. Le couple aura une fille unique, Justiniana, qui verra le jour quelques jours seulement avant la mort du peintre. Couvert d’honneurs, il continue à peindre pour les plus grandes cours d’Europe et pour les nobles aristocrates et intellectuels flamands, et à la mort de Rubens devient probablement le chef de file des artistes de l’école hollandaise, bien que quelques rivaux fassent leur apparition. Après une brève escale à Paris dans l’espoir de se voir confier la décoration de la Grande Galerie du Louvre, sans succès, Antoon van Dyck retourne à Londres où il continue de travailler, malgré son déplorable état de santé et les troubles politiques qui commencent à déstabiliser le pays et ses mécènes. L’artiste décède le 9 décembre 1641 et est enterré le 11 dans la cathédrale Saint Paul à Londres où sa tombe a disparu dans le Grand Incendie de 1666.

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