SAND (George).

SAND (George).

Ensemble de 3 L.A.S. adressées à Pierre-Félix BONNAIRE (1794-1865), co-directeur de Revue de Paris [1829-1845], chargé des relations extérieures à la Revue des Deux Mondes. L'association fut rompue en 1845, car les frères Bonnaire voulaient ""vendre"" la Revue au ministère : à ce moment Buloz créa une société par actions pour racheter leur part (M.-L. Pailleron, François Buloz et ses amis, I, pp.92-94; II, p.21) : - L.A.S. ""George S."", slnd, 1 p. in-8 sur papier à monogramme à froid [Paris, 31 janvier 1841?]: ""Mon cher Bonnaire, on ne m'a pas apporté l'épreuve de mon article. J'espère qu'on ne le fera pas passer sans que je l'aye corrigé […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome V, p. 223, n°2172. - L.A.S. ""G. Sand"", slnd, 1 p. petit in-4 sur papier à monogramme à froid [Paris, 12 février 1841?] : ""Mon cher Bonnaire, faites-moi envoyer une seconde épreuve en même temps que les gravures du blazon. Il faut que je m'entende sur le tout et sur l'endroit où nous intercalerons la planche, avec M. Tastu. […] Je ne regarde jamais les affiches de théâtre, ne m'oubliez pas pour les Horaces."" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome V, p. 233-234, n°2181. - L.A.S. ""G. Sand"", slnd (""mardi soir"") [Paris, 8 novembre 1842], 3 pp. petit in-4 sur papier à monogramme à froid : elle ne peut profiter de la loge que Bonnaire lui a envoyée car elle doit voir Mlle Rachel le soir ; il paraît qu'il ne s'entend pas avec Perrotin sur les clauses de l'arrangement mais Perrotin ne voudra pas revenir sur les conditions ""songez que l'autorisation de publier immédiatement les ouvrages en jouissance desquels il se retrouvera aux termes du jugement dans moins de deux mois, est le seul avantage qu'il ait à retirer d'un arrangement avec vous. […] Le sacrifice de mille francs qu'il consent à faire pour terminer le procès exige donc un dédommagement. […] Pour ma part je ne vous donnerai que les mille francs auxquels j'ai consenti. […] Cela est si clair, que vous vous y rendriez, je ne doute pas, si vous n'aviez pas derrière vous, le farouche Buloz […] De mon côté, je suis sûre d'obtenir de Mr Séguier que l'affaire n'éprouve pas de retard. […]"". Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome V, p. 796-798, n°2527. On y joint une L.A.S. ""George, slnd, 1 p. in-8, adressée à François BULOZ (1803-1877, rédacteur en chef de la ""Revue des deux Mondes"", en affaires avec George Sand de 1832 à 1841, date à laquelle ils se brouillèrent avant de se réconcilier en 1858. A partir de ce moment, George Sand publia toutes ses oeuvres dans la ""Revue des deux Mondes"") : ""Mon chez Buloz, j'ai écrit à votre femme il y a deux jours pour l'inviter à dîner demain mardi avec vous et Bonnaire (Félix) chez moi. Je n'ai pas encore reçu de réponse. On me dit que peut-être jouera-t-on l'École du monde ce jour là. […]""