Pendule

Pendule

en bronze ciselé et doré et marbre blanc, le mouvement inscrit dans un cylindre posé sur un palanquin orné de draperies et de guirlandes, l’ensemble porté par deux angelots chevauchant des boucs. A l’amortissement, une bacchante ou Erigone à demi-allongée dresse une coupe et surmonte le cadran émaillé blanc à chiffres arabes, signé Lepine/Her du roy place de Louis X4. Base ovale ornée de grattoirs et frise perlée. Pieds toupie. Fin du XVIIIème siècle H : 50 – L : 38 – P : 13 cm Usures, accidents à l’émail, suspension modifiée Le modèle de cette pendule fut très prisé et fut décliné avec diverses variantes, notamment avec les bouquetins, les amours en bronze patiné et une Athéna surmontant la composition. Il dérive d'un dessin illustrant une composition proche conservé à la Bibliothèque Nationale au Cabinet des Estampes. Un modèle similaire est conservé au musée du Petit Palais à Paris, une autre fait partie des collections royales espagnoles. H. Ottomeyer et P. Prèschel, Vergoldete Bronzen, Band i, p.280 J. Ramon Colon de Carjaval, Catalago de Relojes del Patrimonio nacional, Madrid, 1987, p.65).