Pendule
en bronze patiné et doré, le mouvement posé sur un coussin sur la tête d’un jeune nubien et retenu par les bras levés de ce dernier. Cadran émaillé blanc à chiffres arabes, signé Lecomte à Paris. Base ronde à doucine ornée de frises perlées et guirlandes de fleurs et de fruits retenues par des mascarons. Pieds griffe.
XIXème siècle
H : 43 cm
Usures, accidents, manques
Le dessin préparatoire de cette pendule est conservé au cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale et est l’œuvre de Jean-Simon Deverberie (Bibliothèque de l'INHA, collections Jacques Doucet, Collection numérisée de la bibliothèque de l'INHA). Des pendules similaires sont répertoriées, notamment celle conservée au Musée François Duesberg à Mons en Belgique. Des variantes avec un personnage féminin portant le mouvement sont également à signaler. Ces œuvres déclinent le thème du noir et bon sauvage au travail, et témoigne du goût de l’époque pour l’exotisme vu à travers le prisme de l’idéalisation, la composition primant alors sur l’intérêt du mécanisme.
Bibliographie
De noir et d'or, Pendules "au bon sauvage", collection M. et Mme François Duesberg, exposition au Musée Bellevue, 20 février - 20 juin 1993.
Exposition, La pendule au nègre, 29 avril - 12 juin 1978, St Omer.
Elke Niehüser, Die Französische Bronzeuhr, 1997, p. 161, pl. 262.
Béatrice Mura, Les Pendules au Nègre à l'Heure de Deverberie in L'Estampille-l' Objet d'Art, no. 241, November 1990, pp. 44-45.
Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe Siècle, 1997, p. 348, pl. A.