PELOUSE (Léon Germain). Rare ensemble de 4 lettres autographes : - L.A.S., Paris, 24 juillet 1864, 1 p. in-8 sur entête de la Commission des Monnaies et Médailles ; il recommande à la bienveillance d’un confrère M. Moreau (de Tours) qui doit subir l’examen de Bachelier es-Sciences devant un jury que son interlocuteur préside. - L.A.S., Cernay la Ville, 22 octobre 1873, 2 pp. in-8 à son ""cher Vernier"" (très certainement le peintre Emile VERNIER, 1829-1887) : ""Cernay est épatant, épatant !... tout ce qu’il y a de chouête (?), c’est insensé. (…). Moi j’ai l’air d’un fou ou d’un déménageur tous les jours je me promène avec une toile de 2 m dans cascades et toujours avec mon joli accoutrement. Enfin venez, venez… Bien des choses de la part de mon compagnon de voyage et mes amitiés à Flameng. (….). M. Pelouse fabricant de tableaux"" - L.A.S. Rochefort en Terre (Morbihan), 20 septembre 1881, 6 pp. in-8 (Cachet de la collection Juncker n°1619) ""(…) Vous m’auriez vu cette année à Pont-Aven, sans cette maudite épidémie de variole. Pendant un mois nous avons cherché vainement un coin sain dans le Finistère, & ma foi après avoir fait toutes les côtes nous avons fini par échouer dans le Morbihan (….). Nous sommes à Rochefort en Terre (…) autre beau pays où je travaille avec acharnement (…) Nous allons ensuite passer un mois à Carcassonne et dans les environs de Nîmes après tant de vagabondage en chemin de fer Cernay nous reverra 1er 9bre. Que devenez-vous ? Qu’avez-vous fait depuis ce printemps, avez-vous proposé une bonne toile pour le salon ? … (…)"" - L.A.S., Cernay la Ville, sd, 3 pp in-8 à son ""cher Vernier"" : ""Dire qu’à 30 kilomètres de Paris, je suis seul avec Mon Salon !! Un tête-à-tête !... J’avais conservé quelque espoir de vous voir apparaître un jour, je me suis nourri d’illusions. (…). Venez donc aussi passer quelques jours dans le Cernay abandonné et il y aura encore quelques beaux jours et quelques bonnes soirées. La boutique Leopold a encore quelques bonnes bouteilles dans sa cave. (…). La Cannebière a du bon, mais ça ne vaut pas nos riantes campagnes des environs de Paris."" , , . Peintre paysagiste français de l'École de Barbizon, Léon Germain PELOUSE (1838-1891) s'inspira régulièrement pour ses toiles des Vaux de Cernay et de ses alentours (département des Yvelines), et fut le chef de file de plusieurs peintres de la deuxième moitié du XIXe siècle regroupés postérieurement sous l'appellation d'École de Cernay.