Par des effets de géométrie et d’optique, les artistes
permettent au regardeur d’aller au delà de la surface de
la composition qui se présente devant eux.
Les jeux de miroirs irisés de l’artiste Adolf Luther (lot 2)
font entrer le spectateur et son environnement
directement dans l’oeuvre, qui évolue alors en fonction
de l’espace. Grazia Varisco, comme d’autres artistes
cinétiques de son temps, fait entrer également la
dimension du temps dans ses réalisations, en intégrant
dans ces sculptures la lumière et la rotation électriques
(lot 4). Les effets de perspective, comme celui induit
par le carrelage géométrique dans la photographie
de Warhol, lot 7, ou de jeux de couleurs, comme ceux
que pratique Bram Bogart (lots 8 et 9) ajoutent une
dimensions supplémentaire à la relative planéité de la
surface utilisée comme support. Enfin les abstractions
géométriques de Marcelle Cahn s’enrichissent parfois de
collages de gommettes et autocollants, détournés de
leur utilité originelle et utilisés pour leurs attributs
plastiques, et pour leur apport visuel à ses compositions.