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Max LE VERRIER- 1891-1973

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"Ad augusta per angusta"[1]

 

Louis Octave Maxime le Verrier naît le 29 janvier 1891 à Neuilly sur Seine, au sein d’une famille d’orfèvres franco-belge. Attiré très tôt par l’Art, le jeune homme refuse de poursuivre les études agricoles auxquelles le destinait son père, qui décide de l’émanciper, en 1907. Le Verrier a alors 16 ans et vivra de petits métiers avant de rejoindre l’Angleterre en 1909. Il y travaillera comme réparateur dans l’aviation tout en se formant en autodidacte au pilotage, avant de retraverser la Manche, de passer son brevet militaire en 1913, et d’être envoyé au front … où son avion est abattu par les chasseurs allemands en mai 1915.

Le Verrier est alors emprisonné à Munster (Westphalie), où il restera 3 ans. Etant pilote et sous-officier, il n’est toutefois pas astreint au travail et son incarcération sera l’occasion de renouer avec la sculpture. Après un échange de prisonniers qui l’emmène en Suisse en 1917, Le Verrier rentre à l’Ecole des Beaux-Arts de Genève pour continuer son apprentissage de la sculpture. Il y rencontre Pierre Le Faguays et Marcel Bouraine, sculpteurs qui deviendront des amis et avec qui il collaborera une partie de sa vie.

Après l’Armistice de 1918, Le Verrier rentre à Paris et loue un atelier d’artiste rue du Théâtre, dans le 15e arrondissement. L’année suivante, en 1919, il y réalise sa première sculpture personnelle : un "Pélican" signé du pseudonyme "Artus"[2]. Le modèle rencontrant un certain succès, Le Verrier décide la même année de créer sa maison d’édition où il assure tout lui-même : fonte, ciselure, patine et vente.

Passionné par les animaux, il fréquente régulièrement le Jardin des plantes (où il a pour modèle récurrent le chimpanzé "Boubou"), la ménagerie du Cirque Bouglione (il y trouve l’inspiration de son "Lion marchant") et vit entouré de chats (qu’il immortalise notamment dans son "Chat assis"). Son bestiaire comprendra également des béliers, des écureuils ou des chevaux, tandis qu’il se rend également célèbre pour ses modèles de bouchons de radiateurs (dont son modèle "Eola" inspiré de l’"Emily" de Rolls Royce).

Lors de L’Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes de 1925, Max Le Verrier obtient une médaille d’or. Mâtiné de cubisme, d’inspirations antiques gréco-égyptiennes et de modernisme, le style de l’artiste est en effet un véritable parangon de l’Art Déco. Fort de ce succès, Le Verrier ouvre sa fonderie en 1926, élargissant sa production aux lampes, appliques ou serre-livres et éditant plusieurs modèles de ses amis Bouraine et Le Faguays mais aussi de Meriadec ou Janle. Célébré pour les détails exceptionnels et la précision de ses productions, Max Le Verrier se rend également célèbre pour ne pas fondre en bronze mais avec son propre mélange de métaux, estimant obtenir de meilleurs résultats avec cette technique.

Parallèlement à la direction de sa fonderie, Le Verrier continue de sculpter ses propres créations, notamment des femmes idéalisées sous les canons de l’Art Déco, que caractérisent un athlétisme souple et une symétrie parfaite au gré de lignes sobres et rigoureuses. Ainsi de sa célèbre "Clarté" créée en 1928. La fonderie est florissante durant les années 1930, au point que Max Le Verrier pour pouvoir s’agrandir la déplace dans le vieux Montparnasse en 1938. L’installation n’a que quelques mois quand éclate la 2ème Guerre Mondiale puis l’Occupation, sous laquelle l’artiste poursuit son œuvre malgré la pénurie généralisée tout en soutenant activement la Résistance Française [3].

Contraint de fuir Paris et la Milice pétainiste, ne Verrier ne rentre à Paris qu’après la Libération, en septembre 1944.  Il rouvre alors ses ateliers et reprend la fabrication de statuettes, ajoutant à cette activité la création d’objets utilitaires en bronze (cendriers, articles de bureau, articles religieux, médailles …)

Chef d’entreprise auréolé de succès, Max Le Verrier continuera également à sculpter jusqu’à son dernier souffle le 6 juin 1973, à l’âge de 82 ans. Il est enterré au cimetière de Fontenay-lès-Briis, à côté de son ami Le Faguays.

 


[1] "Vers les sommets par des chemins étroits", mot de passe des conjurés d’Hernani de Victor Hugo.

[2] qu’il utilisera souvent en lieu et place de son autre signature : son patronyme réduit à "Max Le Verrier".

[3] il met notamment sa maison au service de réseaux clandestins et emploie à la fonderie des réfugiés juifs et des réfractaires au STO

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Max LE VERRIER (1891-1973)

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Max LE VERRIER (1891-1973)

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Max LE VERRIER (1891-1973)

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Max Le VERRIER (1891-1973)

Plaque le verrier
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