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Vente Souvenirs historiques du 24 novembre 2023

Lot

Sur 483

LA CROIX DE LA LÉGION D’HONNEUR DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER

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LA CROIX DE LA LÉGION D’HONNEUR DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER

Aigle d’or du 4e type en réduction de la Légion d’honneur, en or 750 millièmes, à cinq rayons doubles émaillés blanc opaque aux pointes pommetées, environnée d’une couronne végétale rehaussée d’émail vert translucide, composée d’un rameau de feuilles de chêne, à droite, et de laurier, à gauche ; reliés entre les deux rayons inférieurs. Au centre, l’avers présente le profil droit découpé de l’Empereur paré d’une couronne de laurier ; son listel porte la légende en lettres d’or sur fond d’émail bleu « NAPOLEON EMP. DES FRANCAIS », ponctuée d’un point. Sur le revers, l’aigle français tête contournée et vol abaissé empiète un foudre sans éclairs ; son listel émaillé bleu porte la devise de l’ordre en lettres d’or « HONNEUR ET PATRIE » et, à l’exergue, deux étoiles et un point. L’étoile est surmontée d’une couronne articulée dont le bandeau, orné de joyaux non émaillés, est surmonté d’aigles impériales (rare) d’où s’élancent huit branches se joignant sous un globe crucifère dans lequel passe un anneau. Éclats et manques. Modèle de la fin de l’Empire ou des Cent-Jours, circa 1814-1815. Sans poinçon apparent. Orfèvre : attribué à Martin-Guillaume BIENNAIS. H. 28 x L. 16 mm. Poids brut : 3,1 g. Conservée dans son écrin recouvert de plein maroquin vert encadré d’un double filet or, inscrit en lettres d’or sur le couvercle : “CETTE CROIX DE LA LÉGION D’HONNEUR QUI APPARTENOIT À L’EMPEREUR NAPOLÉON EST ÉCHUE EN PARTAGE À SA SOEUR CAROLINE” ; fermeture par deux crochets. Intérieur gainé de soie et velours crème. Circa 1836. Dimensions : H. 6 x L. 7,5 cm. Provenance - Napoléon Ier, empereur des Français (1769-1821). Probablement la croix en réduction de la Légion livrée par Biennais pour l’Empereur avant son départ pour la campagne de Belgique, le 10 juin 1815. - Emportée sur l’île de Sainte-Hélène lors de son exil (1815-1821). - Mentionnée dans son testament établi par Marchand parmi “quatre décorations de la Légion d’honneur”, destinée à son fils le Roi de Rome. - Par héritage à sa mère, Letizia Bonaparte (1750-1836). - Puis à sa soeur Caroline Bonaparte (1782-1839), donnée lors du partage du 13 décembre 1836 suite à la mort de Madame Mère : “lot n°2 - Une petite croix de la Légion”. - Collection Émile Brouwet (1864-1941). - Collection privée, Belgique. - Collection privée, France. L’insigne de la Légion d’Honneur Les ordres militaires ayant été abolis par la Révolution et l’usage des récompenses nationales ou autres armes d’honneur distribuées par la suite n’étant pas véritablement fixé, Bonaparte Premier Consul songea à créer « une distinction qui serve à la bravoure militaire et au mérite civil ». S’inspirant des anciennes institutions, ce projet soutenu par Roederer et Lucien Bonaparte vit le jour le 29 floréal an X (19 mai 1802) avec la création de l’Ordre de la Légion d’Honneur ; mais elle est encore un titre sans insigne. Napoléon attendit d’être proclamé Empereur pour véritablement instituer la Légion en un ordre prestigieux et matérialiser par un insigne l’appartenance à cette nouvelle élite. Le décret du 22 messidor an XII (11 juillet 1804) fixa enfin la forme de la décoration des membres de la Légion d’Honneur et la façon de la porter. Art. Ier La décoration des membres de la Légion d’honneur consistera dans une étoile à cinq rayons doubles. Art. 2 Le centre de l’étoile entouré d’une couronne de chêne et de laurier, présentera d’un côté la tête de l’Empereur des Français et de l’autre, l’Aigle française tenant la foudre, avec cette légende “Honneur et Patrie”. Cette étoile, en argent pour les légionnaires, en or pour les officiers, commandeur et grand-officier, devait être portée suspendue à un ruban rouge agrafé au côté gauche de l’habit. Plus tard, quelques modifications pratiques permettront de distinguer quatre types ; ainsi en 1806 (2e type), lorsque l’Empereur décida de surmonter la croix d’une couronne impériale formant bélière ; en 1813 (4e type), où les pointes des branches sont garnies de boules pour leur éviter d’accrocher l’étoffe de l’habit. Cependant la multiplicité des fabricants bijoutiers ou orfèvre, ajoutée à l’imprécision des textes réglementaires, engendra une grande diversité dans le dessin et la taille des insignes impériaux. Napoléon et la Légion d’honneur Très convoitée, la Légion d’honneur, communément appelée croix ou aigle, est sans doute l’objet de prestige qui participa le plus à la légende napoléonienne. La première distribution des insignes de la Légion d’honneur qui eut lieu en l’église des Invalides, fut un des premiers événements marquants du nouveau régime, immortalisé par le peintre Debret. L’Empereur tenait à porter quotidiennement sur sa poitrine la croix de la Légion, en argent d’abord puis en or après Austerlitz ; lors des grandes occasions, il compléta son uniforme en y adjoignant les insignes de Grand Aigle (la plaque brodée d’argent sur le côté gauche de son habit) et le cordon rouge. Napoléon avait en permanence à sa disposition d’assez nombreux insignes de la Légion d’Honneur, de diverses dimensions, qui lui furent principalement livrés tout au long de l’Empire par son orfèvre attitré, Biennais. Plusieurs commandes auprès de l’orfèvre et les archives de la Garde-Robe de l’Empereur attestent que Napoléon possédait et emportait avec lui lors de ses déplacements, plusieurs insignes de différents modèles ; ils étaient pour son usage personnel mais aussi pour en faire présent notamment aux récipiendaires qui s’étaient particulièrement distinguées lors des campagnes militaires. L’étude des factures de Biennais montre que l’Empereur avait plusieurs croix en taille d’ordonnance qui lui était facturée 150 fr. pièce, mais aussi en réduction ou « demi-taille » de 60 à 75 fr., tandis qu’un Grand Aigle était proposé entre 350 et 450 fr. On peut se faire une idée assez précise du choix que proposait Biennais à travers un manuscrit de l’orfèvre (conservé à la Bibliothèque Paul Marmottan), illustrant plusieurs modèles dans différentes dimensions. L’inventaire de la Garde-Robe de l’Empereur d’août 1811 (Bibliothèque nationale, manuscrits français 6881), recense à cette date deux grandes décorations de la Légion d’honneur, deux croix pour les grands habits et douze petites croix complétées par cinq grands-croix, huit petites croix d’officier et seize de légionnaire non montées. D’après l’abondante iconographie que nous avons de Napoléon, il apparaît que l’Empereur portait plus volontiers à la fin de l’Empire, des modèles en réduction ou miniatures qu’on appelait en « demi-taille », comme le montrent les nombreux portraits d’Isabey ou tout particulièrement celui peint par Horace Vernet en 1815 (voir illustration). Les livraisons à la veille de Waterloo La campagne de Russie en 1812, celle de France en 1814, puis l’exil à l’île d’Elbe, furent une succession d’événements désastreux pour la conservation des insignes de la Légion d’honneur de l’Empereur. Les Cent-jours ne permirent certainement pas de reconstituer l’ensemble des insignes perdus. Mais on sait que jusqu’à la veille du départ de Napoléon pour la Belgique, Biennais fit au moins quatre livraisons importantes qui furent réceptionnées par Marchand, Premier Valet de Chambre de l’Empereur (Archives nationales, O²33 pc. 657 et 691, factures doublées en O²35). En avril 1815, il est question de la réparation du coffret renfermant les insignes, le remaillage et la réparation de certaines croix, et la fourniture de plusieurs décorations notamment en miniature ; fin mai, Evrard, valet de chambre et tailleur pour le service de la Garde-Robe, complétait les besoins avec des agrafes et plusieurs aunes de ruban rouge pour Grand Cordon et petite croix. Enfin, le 10 juin, Biennais facturait pour 1336,50 fr. de fournitures dont une Grande-Croix de la Légion d’honneur et deux jeux de ses trois ordres (Légion d’honneur, Couronne de Fer et Réunion), l’un en demi-taille et l’autre en réduction. Le sort des décorations emportées par l’Empereur est assez flou, l’ensemble de ses grands ordres ayant été pillé par les Prussiens à l’issue de la bataille de Waterloo ; à son retour aux Tuileries, Napoléon semble avoir disposé seulement des décorations qu’il portait sur lui ce funeste 18 juin 1815 (on imagine une Légion en demi-taille ou réduction telle que la nôtre) et peut-être de quelques autres d’usage quotidien, conservées à Paris par la Garde-Robe. Sainte Hélène et la succession de l’Empereur Le manque de sources ne permet pas d’établir un inventaire précis des décorations emportées par l’Empereur à Sainte-Hélène. Témoignage précieux, le tableau du peintre Charles Locke Eastlake (1793-1865), exécuté en 1815 à partir de croquis d’après nature, nous montre que Napoléon portait à bord du Bellérophon, les réductions miniatures de ses trois ordres, probablement celles livrées par Biennais le 10 juin 1815 et, ainsi, peut-être la nôtre. On retrouve leurs traces à Sainte-Hélène en 1821 au moment de la rédaction du Testament de l’Empereur, dans deux inventaires dressés par Marchand, visés et signés par Napoléon ; il s’agit du premier état, “[Trois boîtes d'acajou n° I, II, III, renfermant mes tabatières et autres objets], et de l’état des boîtes que Marchand “remettra à mon fils”. Le valet de chambre de l’Empereur précise que dans une de ces boîtes, se trouve trois décorations de la Légion d’honneur, trois de la Couronne de fer et trois de la Réunion que portait l’Empereur, et une grande Croix de la Légion d’honneur avec un cordon du même ordre. Plus loin, il mentionne encore dans une troisième boîte, deux ordres de la Légion d’honneur, dont une est destinée à l’uniforme de l’Empereur dans le tombeau. Napoléon avait expressément demandé dans son testament rédigé le 15 avril 1821, que tous ses effets personnels (linge, livres, armes, porcelaine et argenterie) devaient être légués à son fils le duc de Reichstadt lors de ses seize ans. C’était sans compter sur l’obstination de l’Autriche qui refusa ces précieuses reliques ; soucieux de la paix en Europe, l’Empereur d’Autriche et le prince de Metternich entendaient à ce que l’Aiglon soit le moins exposé aux souvenirs de son père et à l’épopée napoléonienne pour éviter toute revendication politique. L’héritage de la princesse Caroline À la mort du duc de Reichstadt en juillet 1832, les dernières volontés de l’Empereur ne furent donc pas respectées. C’est Madame Mère, Letizia Bonaparte, qui fit valoir ses droits et revendiqua alors l’héritage de son fils et de son petit-fils. Sur les conseils de Joseph Bonaparte, elle mandata son cousin le général Arrighi, duc de Padoue, auprès des trois exécuteurs testamentaires de Napoléon, Bertrand, Montholon et Marchand, pour rassembler les objets dispersés. Cette mission fut cependant extrêmement laborieuse, les différents dépositaires étant peu enclins à céder les précieuses reliques. Le regroupement complet des objets impériaux ne se fit qu’à la fin de l’année 1835 ; quelques mois plus tard, Madame Mère décédait le 2 février 1836. Les biens furent partagées en décembre 1836 par tirage au sort en six lots entre les enfants de Letizia Bonaparte, dans l’ordre : la comtesse Camerata (fille d’Elisa), la reine Caroline (comtesse Lipona), le prince Jérôme, Lucien, le roi Joseph et le comte de Saint-Leu (prince Louis) ; on notera l’absence de Pauline, morte en juin 1825 sans descendance. Parmi les lots reçus par la comtesse Lipona (Caroline Bonaparte), “une petite croix de la Légion d’honneur”, qui n’est autre que celle présentée ici, mais encore “l’épée de l’Empereur”, “une boucle de col en or” (aujourd’hui à la Fondation Napoléon), un chapeau de l’Empereur et son uniforme de Chasseur de la Garde, un madras, plusieurs tabatières dont celle aux 5 médailles d’argent (mentionnée par Biennais dans son mémoire de 1815), une caisse de livres et du linge personnel de Napoléon... Devant le mécontentement de Caroline, qui se trouvait à cette époque en France, le duc de Padoue insistait sur les pièces exceptionnelles échues à la princesse : « Votre Majesté doit être heureuse du lot qui lui est tombé en partage, il est à mon avis, sinon le plus riche, le plus précieux comme souvenir. Au chapeau de l’Empereur, vous joignez un habit non moins précieux (…) ». La prestigieuse collection napoléonienne d’Emile Brouwet Ce précieux souvenir de l’Empereur sera acquis à la fin du XIXe siècle, vraisemblablement à la suite d’une succession de la famille Murat (cela restera à confirmer), par le grand collectionneur belge Emile Brouwet. Passionné de l’histoire de Napoléon, il est l’un des administrateurs de la Malmaison et collaborateur avec la Revue des Etudes napoléoniennes. Pendant plus de trente ans, il employa son immense fortune à former la plus grande collection d’autographes jamais rassemblées sur la période napoléonienne, qu’il compléta par une importante bibliothèque provenant de la famille impériale ainsi que par des objets et souvenirs historiques de l’Empire. La majeure partie de sa collection sera dispersée au cours de trois vacations en novembre 1934 et mai 1935 à l’Hôtel Drouot, et après quelques déboires avec les Archives nationales de France, une quatrième vente est organisée en 1937 à Londres. Brouwet avait décidé de garder la croix de la Légion d’honneur de l’Empereur pour l’exposer au Musée Napoléon de Digne ; c’est en effet dans cette ville emblématique du « vol de l’Aigle » pendant les Cent-jours, que le collectionneur avait créé un musée où étaient montrés au public des objets évoquant des souvenirs de Napoléon et de la famille impériale. Ainsi, aux côtés de notre Légion provenant de l’héritage de Caroline, furent aussi exposés à travers trois vitrines et deux pièces : la montre d’ivoire de l’Empereur offerte à Antoine Drouot, la tabatière d’or et d’émail bleu donné par lui au maire d’Anvers, les boîtes à poudre des deux impératrices Joséphine et Marie-Louise, la montre d’émail de la princesse Pauline, un canif de la princesse Elisa, plusieurs bustes en bronze et d’importants services de Sèvres commandés par l’Empereur notamment en 1809, etc. Inauguré en juillet 1932, le Musée de Digne fermera ses portes en 1939. Si la majeure partie de la collection resta dans la famille Brouwet, quelques objets seront déposés à la même époque au Musée de l’Armée de Bruxelles où ils semblent toujours conservés actuellement. Iconographie - Modèle de l’orfèvre Biennais, planche n°7 Recueil des ordres français et étrangers, dessins originaux de Martin-Guillaume Biennais. Manuscrit de la Bibliothèque Paul Marmottan, planche n°7 Légion d’Honneur, Croix d’Honneur n°7 pour grand cordon. - Portrait de Napoléon portant la Légion d’Honneur en miniature, par Horace Vernet. 1815. Huile sur toile, 72,4 x 59,7 cm ; National Gallery, NG 1285 ; commande de Lord Charles Kinnaird, ancienne collection du duc de Leinster (1889) - Portrait de Napoléon à bord du Bellorophon, dans la rade de Plymouth, par Easlake-Charles Lock, représentant l’Empereur portant la grande plaque de la Légion d’Honneur et ses décorations en réduction (Légion d’Honneur, Couronne de Fer et Ordre de l’Union). 1815. Huile sur toile, 259 x 179 cm. National Maritim Museum BHC 2876. Sources d’archives - Bibliothèque nat., fond français, Ms 6581, Inventaire de la Garde Robe de l’Empereur de 1811, mentionnant deux grandes décorations de la Légion d’Honneur, deux croix pour les grands habits et douze petites croix complétées par cinq grands-croix, huit petites croix d’officier et seize de légionnaire non montées [fournies par Biennais]. - Archives nationales, archives du Grand Chambellan, O²33 et 35. - Inventaire de Sainte Hélène joint au premier Testament de Napoléon du 15 avril 1821 : inventaire B & C (argenterie, vermeil et porcelaines) – Papiers Marchand [Bibliothèque Thiers, Ms Masson 21 – Fonds Murat [AN 31AP /21]. Littérature - A. du Casse. Le général Arrighi de Casanova, duc de Padoue. Ed. 1866. - Frédéric Masson, Napoléon chez lui. Ed. 1894. A propos des croix de la Légion d’Honneur, p. 319 et suivantes. - Jean Lemaire, Le Testament de Napoléon : un étonnant destin, 1827-1857. Ed. 1957. - Claude Ducourtial-Rey, Les Décorations portées par Napoléon dans son tombeau. In Revue du Souvenir napoléonien, janvier 1975, n°279. - Guy Deploige, Les distinctions honorifiques de la collection Brouwet. Exposition, Musée de l’Armée à Bruxelles. Ed. 2002. - Sous la direction de Jean Tulard, La Berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Éd. Albin Michel, 2012. - Charles-Eloi Vial, Le Dernier voyage de l’Empereur, Paris-Ile d’Aix, 1815. Ed. 2015. - Exposition Musée de l’Armée, avril-juillet 2016, La Conquête de la Mémoire, Napoléon à Sainte-Hélène. Ed. 2016. - Hugues Pasquier, art. De Joachim à Joachim : le procès-verbal d’ouverture et publication du testament solennel de « moi, Caroline, veuve du Roi Joachim Murat, Florence, 18 mai 1839. In Cavalier et Roi, Revue des Amis du Musée Murat, n°48 (2017), pp.31-72. - Exposition Musée de l’Armée, mars-septembre 2021, Napoléon n’est plus. Ed. 2021. - Jean-Christophe Palthey. Réflexions sur les décorations du testament de Napoléon Ier, in: Bulletin de la société des Amis du Musée national de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie, S2-2021, n° spécial, Bicentenaire de la mort de Napoléon - Ordres et distinctions.
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MILLON assurera la gratuité du stockage pendant 45 jours après la vente. Passé ce délai, des frais de stockage et de transfert vers un garde-meuble, notamment le garde-meuble de la société MILLON, au 116 bd Louis Armand - 93330 Neuilly sur Marne, vous seront facturés à raison de : - 10 € HT soit 12 € TTC* / Lot / semaine révolue pour un volume supérieur à 1 M3 - 7 € HT soit 8,40 € TTC* / Lot / semaine révolue pour un volume inférieur à 1 M3 - 5 € HT soit 6 € TTC* / Lot / semaine révolue pour un stockage « tenant dans le creux de la main ». * Taux de TVA en vigueur : 20 % Ces conditions et frais ne concernent pas les lots déposés au magasinage de l'Hôtel Drouot dont le coût dépend de l'Hôtel Drouot lui-même (voir le paragraphe « Ventes et stockage à Drouot »). Rappels importants : - Concernant les ventes dites « des Aubaines » réalisées au garde-meuble MILLON, la gratuité n’excèdera pas 8 jours. - Concernant les ventes en Salle VV, (3 rue Rossini 75009 PARIS), les meubles, tapis et objets volumineux seront transférés dans notre entrepôt garde-meuble à Neuilly sur Marne (adresse ci-dessus) et à la disposition des acquéreurs après complet règlement du bordereau. - Concernant les ventes exclusivement online (si le vendeur est professionnel et l’adjudicataire consommateur), à compter du paiement, l’acheteur dispose d’un délai de 48h pour venir prendre livraison du bien adjugé. MILLON assurera la gratuité du stockage pendant 48 heures après la vente. Passé ce délai, des frais de stockage et de transfert vers un garde-meuble, notamment le garde-meuble de la société MILLON, au 116 bd Louis Armand - 93330 Neuilly sur Marne, vous seront facturés à raison de : - 10 € HT soit 12 € TTC*/ Lot / semaine révolue pour un volume supérieur à 1 M3 - 7 € HT soit 8,40 € TTC*/ Lot / semaine révolue pour un volume inférieur à 1 M3 - 5 € HT soit 6 € TTC* / Lot / semaine révolue pour un stockage « tenant dans le creux de la main ». * Taux de TVA en vigueur : 20 % Ces conditions et frais ne concernent pas les lots déposés au magasinage de l'Hôtel Drouot dont le coût dépend de l'Hôtel Drouot lui-même (voir le paragraphe « Ventes et stockage à Drouot »). Si à l’expiration d’un délai de 30 jours, à compter de l’adjudication, l’adjudicataire n’a pas pris possession du bien adjugé, une pénalité supplémentaire de 300 euros par jour de stockage lui sera facturé. DEMANDES DE TRANSFERT POUR RETRAIT HORS DU LIEU DE STOCKAGE APRES-VENTE : Toute demande de transfert de lots entre les adresses parisiennes de la société MILLON et / ou son garde-meuble sera facturée en sus du bordereau d’achat initial : - 15 € HT soit 18 € TTC* par lot de petit gabarit et n’excédant pas 5 objets. - 40 € HT soit 48 € TTC* par bordereau n’excédant pas 5 achats et jusqu’à 1 M3. * Taux de TVA en vigueur : 20 % Pour un volume d’achats supérieur, toute demande de transfert ne pourrait être effectuée qu’après acceptation d’un devis. Les meubles sont exclus des lots dits « transférables par navette » mais pourront faire l’objet de devis de livraison. Si les lots transférés ne sont pas réclamés au-delà de 7 jours après leur enregistrement dans les locaux de destination, ils seront renvoyés vers le garde-meuble de la société MILLON sans possibilité de remboursement et les délais de gratuité de stockage reprendront à compter du jour de la vente. Un stockage longue durée peut être négocié avec les équipes de la société MILLON (116@ millon.com): POUR TOUT RENSEIGNEMENT : Stéphane BOUSQUET 116, Bd Louis Armand, 93330 Neuilly-sur-Marne : 116@millon.com Aucune livraison ni aucun enlèvement des lots ne pourront intervenir sans le règlement complet des frais de mise à disposition et de stockage. IMPORTATION TEMPORAIRE Les acquéreurs des lots indiqués par * devront s’acquitter, en sus des frais de vente, de la TVA à l’import (5,5 % du prix d’adjudication, 20% pour les bijoux et montres, les automobiles, les vins et spiritueux et les multiples). LA SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAIS La sortie d’un lot de France peut être sujette à une autorisation administrative. L’obtention du document concerné ne relève que de la responsabilité de l’adjudicataire du lot visé par cette disposition. Le retard ou le refus de délivrance par l’administration des documents de sortie du territoire ne justifiera ni l’annulation de la vente, ni un retard de règlement, ni une résolution. Si la société MILLON est sollicitée par l’acheteur ou son représentant, pour faire ces demandes de sortie du territoire, l’ensemble des frais engagés sera à la charge totale du demandeur. Cette opération ne sera qu’un service rendu par MILLON. Les formalités d’exportation (demandes de certificat pour un bien culturel, licence d’exportation) des lots assujettis sont du ressort de l’acquéreur et peuvent requérir un délai de 2 à 3 mois, voire plus. EXPORTATION APRÈS LA VENTE La TVA collectée au titre des frais de vente ou celle collectée au titre d’une importation temporaire du lot, peut être remboursée à l’adjudicataire dans les délais légaux sur présentation des documents qui justifient l’exportation du lot acheté. PRÉEMPTION DE L’ÉTAT FRANÇAIS L’État français dispose, dans certains cas définis par la loi, d’un droit de préemption des œuvres vendues aux enchères publiques. Dans ce cas, l’État français se substitue au dernier enchérisseur sous réserve que la déclaration de préemption formulée par le représentant de l’état dans la salle de vente, soit confirmée dans un délai de quinze jours à compter de la vente. La société MILLON ne pourra être tenu responsable des décisions de préemptions de l’État français. RESPONSABILITÉ DES ENCHERISSEURS En portant une enchère sur un lot par une quelconque des modalités de transmission proposées par MILLON, les enchérisseurs assument la responsabilité personnelle de régler le prix d’adjudication de ce lot, augmenté de la commission d’adjudication et de tous droits ou taxes exigibles. Les enchérisseurs sont réputés agir en leur nom et pour leur propre compte, sauf convention contraire préalable à la vente et passée par écrit avec MILLON. Sous réserve de la décision du commissaire-priseur habilité et sous réserve que l’enchère finale soit supérieure ou égale au prix de réserve, le dernier enchérisseur deviendra l’acheteur, le coup de marteau et le prononcé du mot « adjugé » matérialisera l’acceptation de la dernière enchère et la formation du contrat de vente entre le vendeur et l’acheteur. Les lots adjugés seront sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire En cas de contestation de la part d’un tiers, MILLON pourra tenir l’enchérisseur pour seul responsable de l’enchère en cause et de son règlement. PAIEMENT DU PRIX GLOBAL La vente aux enchères publiques est faite au comptant et que l’adjudicataire devra immédiatement s’acquitter du règlement total de son achat et cela indépendamment de son souhait qui serait de sortir son lot du territoire français (voir « La sortie du territoire français »). Le règlement pourra être effectué comme suit : - en espèces dans la limite de 1 000 euros pour les résidents français / 15 000€ pour les particuliers qui ont leur domicile fiscal à l’étranger (sur présentation d’un justificatif); - par chèque bancaire ou postal avec présentation obligatoire d’une pièce d’identité en cours de validité (la délivrance ne sera possible que vingt jours après le paiement. Les chèques étrangers ne sont pas acceptés) ; - par carte bancaire Visa ou Master Card ; - par paiement en ligne : https://www.millon.com/paiement-en-ligne ; - par virement bancaire en euros aux coordonnées comme suit : DOMICILIATION: NEUFLIZE OBC 3, avenue Hoche - 75008 Paris IBAN FR76 3078 8009 0002 0609 7000 469 BIC NSMBFRPPXXX Pour les adjudicataires ayant enchéri via la plateforme Interenchères.com, MILLON prélèvera directement sur ce site le prix global du bordereau d’adjudication dans les 48 heures suivant la fin de la vente. RETARD DE PAIEMENT Au-delà de 30 jours (date de la facture), tout retard de paiement entraînera des pénalités de retard égales à 3 fois le taux d’intérêt légal ainsi qu’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 euros. MILLON est abonné au service TEMIS permettant la consultation et l’alimentation du Fichier des restrictions d’accès aux ventes aux enchères (« Fichier TEMIS ») mis en œuvre par la société Commissaires-Priseurs Multimédia (CPM), S.A ayant son siège social sis à (75009) Paris, 37 rue de Châteaudun (RCS Paris 437 868 425). Tout bordereau d’adjudication demeuré impayé auprès de MILLON ou ayant fait l’objet d’un retard de paiement est susceptible d’inscription au fichier TEMIS. Pour toute information complémentaire, merci de consulter la politique de protection des données de TEMIS : https://temis.auction/statics/politique-protection-dp-temis.pdf DÉFAUT DE PAIEMENT L’article L. 321-14 al. 3 du Code de commerce dispose que : « A défaut de paiement par l'adjudicataire, après mise en demeure restée infructueuse, le bien est remis en vente à la demande du vendeur sur réitération des enchères ; si le vendeur ne formule pas cette demande dans un délai de trois mois à compter de l'adjudication, la vente est résolue de plein droit, sans préjudice de dommages et intérêts dus par l'adjudicataire défaillant. Ce dernier ne peut se prévaloir de la résolution de la vente pour se soustraire à ses obligations ». En cas de défaut de paiement, si la vente est annulée ou l’œuvre est revendue sur réitération des enchères dans les conditions de l’article L321-14 du Code de commerce, l’adjudicataire défaillant devra payer à MILLON une indemnité forfaitaire correspondant au montant des frais acheteur en réparation du préjudice subi. MILLON se réserve également le droit de procéder à toute compensation avec les sommes dues par l’adjudicataire défaillant ou à encaisser les chèques de caution. En cas de revente sur réitération des enchères, l’adjudicataire défaillant sera également tenu de régler à MILLON la différence entre le premier prix d’adjudication et le second prix d’adjudication, si ce dernier s’avérait insuffisant, en réparation du préjudice subi par le vendeur. EXPEDITION DES ACHATS La société MILLON ne prend en charge aucune expédition des biens à l’issue des ventes. Pour toute demande d’envoi, MILLON recommande de faire appel à son transporteur partenaire (THE PACKENGERS - hello@thepackengers.com) ou à tout autre transporteur au choix de la clientèle. En tout état de cause, l’expédition du lot, la manutention et le magasinage de celui-ci lors du transport n’engagent pas la responsabilité de MILLON. Si MILLON accepte de s’occuper de l’expédition d’un bien à titre exceptionnel, sa responsabilité ne pourra être mise en cause en cas de perte, de vol ou d’accidents qui reste à la charge de l’acheteur. De plus, cette expédition ne sera effectuée qu’à réception d’une lettre déchargeant MILLON de sa responsabilité dans le devenir de l’objet expédié, et sera à la charge financière exclusive de l’acheteur. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE La vente d’un lot n’emporte pas cession des droits de reproduction ou de représentation dont il constitue le cas échéant le support matériel. PROTECTION DE DONNEES PERSONNELLES Dans le cadre de ses activités de ventes aux enchères, la maison de ventes MILLON est amenée à collecter des données à caractère personnel concernant le vendeur et l’acheteur. Ces derniers disposent dès lors d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition sur leurs données personnelles en s’adressant directement à notre maison de ventes. L’OVV MILLON pourra utiliser ces données à caractère personnel afin de satisfaire à ses obligations légales, et, sauf opposition des personnes concernées, aux fins d’exercice de son activité (notamment, des opérations commerciales et de marketing). Ces données pourront également être communiquées aux autorités compétentes dès lors que la règlementation l’impose. STIPULATIONS DIVERSES Les diverses dispositions des conditions générales de ventes sont indépendantes les unes des autres. La nullité de l’une de ces dispositions n’affecte pas l’applicabilité des autres. RECLAMATION Toutes les réclamations relatives aux ventes aux enchères devront être adressées à MILLON par lettre recommandée avec accusé de réception accompagnée des pièces justificatives à l’adresse suivante : MILLON, 17, rue de la Grange Batelière, 75009 PARIS. A défaut de solution amiable, le Conseil des Ventes Volontaires pourra être saisi, en tant que médiateur, conformément aux dispositions de l’article L.616-1 du code de la consommation, par lettre recommandée avec accusé de réception accompagnée des pièces justificatives à l’adresse suivantes : Conseil des ventes volontaires, 19, avenue de l'Opéra, 75001 Paris. DROIT APPLICABLE Les conditions générales de ventes et tout ce qui s’y rapporte sont régies uniquement par le droit français et les juridictions françaises sont seules compétentes pour en connaître.

Vente terminée

Estimation

80 000 € - 100 000 €

Adjugé à

160 000 €

Département

  • Adresse  

    19 rue de la Grange Batelière
    PARIS 75009
    France

  • Téléphone   03 33 (0) 140226634
  • Courriel   sh@millon.com

Notre équipe

Mariam VARSIMASHVILI

Mariam VARSIMASHVILI

Maxime CHARRON

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