Theo VAN RYSSELBERGHE (Gand 1862- Saint Clair au Lavandou 1926)

Theo VAN RYSSELBERGHE (Gand 1862- Saint Clair au Lavandou 1926)

Portrait de Roger Martin du Gard, 1926

Theo VAN RYSSELBERGHE (Gand 1862- Saint Clair au Lavandou 1926) Portrait de Roger Martin du Gard, 1926 Huile sur toile d'origine 116 x 81,5 cm Monogrammé et daté en bas à gauche VR 1926 Provenance: Vente Tableaux Modernes, Maîtres R- G Boisgirard et Claude Boisgirard, Hôtel Drouot, Paris, 16 décembre 1969, n° 98. Vente Christie's, New York, 1 er décembre 1970, n°176. Vente Bruxelles 23 Octobre 1973, n° 156. Vente Tableaux Modernes, Maîtres Claude Boisgirard et A. de Heeckeren, Hôtel Drouot, Paris, 24 novembre 1977, n° 91. Exposition: Rétrospective Theo van Rysselberghe Galerie Giroux, Bruxelles, 2 novembre - 6 décembre 1927, n° 115 du catalogue. Bibliographie: R. Feltkamp, Theo van Rysselberghe, Bruxelles, 2003, n° 1926-005 reproduit (nombreuses ereurs ou inexactitudes dans la notice). Nous remercions Monsieur Olivier Bertrand d'avoir bien voulu confirmer l'authenticité de cette oeuvre qui sera reprise dans le catalogue raisonné de l'artiste en préparation par ses soins. Roger Martin du Gard à propos de son portrait: 15 Octobre 1926 à Yvonne de Coppet “…. Chère Yvonne cela tombe aussi mal que possible pour m’empêcher de venir à Paris en ce moment Van Rysselberghe, le peintre vient d’arriver chez nous pour X semaines, car je lui ai demandé de faire mon portrait (j’aime beaucoup la fidélité scrupuleuse de son talent de portraitiste, et avec lui je suis sûr, outre sa ressemblance, de laisser derrière moi une œuvre d’art de valeur)… Il me fait poser 5 heures tous les jours et jusqu’ici ne m’a pas encore donné le moindre congé…. » 30 Octobre 1926 à Noël Margaritis Ma chère Noël, Nous avons ici les Rysselberghe, et je pose matin et après-midi pour le portrait qu’il fait de moi, de sorte que j’ai à peine le temps d’ouvrir le journal …Vous n’imaginez pas ce que j’ai encore pensé à Pierre tous ces jours, en causant avec Rysselberghe (que Pierre admirait beaucoup) en le voyant travailler avec tant de scrupule et de conscience d’artiste, avec tout son amour dans chaque touche de pinceau. C’est un grand artiste, simple, presque ingénu ...Il me tue à coup d’heures de pose. Il est en fer. Il peint huit heures par jour. Heureusement qu’il va avoir fini et que je vais pouvoir retourner à mes Thibault… In : Roger Martin du Gard, Correspondance générale, tome IV 1926- 1929, Gallimard.