Rappel réglementaire :
Les spécimens présentés dans cette vacation respectent la conformité avec la Loi. En effet, le Législateur impose des règles strictes pour l’utilisation commerciale des spécimens d’animaux inertes. La réglementation Internationale du 3 Mars 1973 (CITES) impose pour les différentes annexes une corrélation entre le spécimen et le document prouvant l’origine licite. Ce règlement retranscrit en droit Communautaire Européen (Annexes A/B/C) dans le Regle 338/97 du 9/12/1996 permet l’utilisation commerciale des spécimens réglementés (CITES) sous réserve de présentation de documents ou d’éléments de datation prouvant l’origine licite ; ces documents pour cette vacation sont les suivants :
Concernant les spécimens récents repris à la Convention de Washington,
Pour les spécimens récents protégés repris au Code de l’Environnement Français, ils sont tous nés et élevés en captivité et bénéficient du cas dérogatoire de l’AM du 14/07/2006. Ils peuvent de ce fait être utilisés commercialement au vu de la traçabilité entre le spécimen et les documents justificatifs d’origine licite. Les autres spécimens bénéficiant de datation antérieure au régime d’application (AM du 21/07/2015) peuvent de ce fait être utilisés commercialement.
Pour les spécimens antérieurs à 1947 présents dans cette vacation, ils bénéficient du cas dérogatoire du Règle 338/97 du 9/12/1996 en son article 2 mc permettant leur utilisation commerciale. En revanche, pour la sortie de l’UE de ces spécimens un Cites pré-convention est nécessaire.
Pour les spécimens d’espèces chassables (CH) du continent Européen et autres, l’utilisation commerciale est permise sous certaines conditions.
Pour les espèces dites domestiques (D) présentes dans cette vacation, l’utilisation commerciale est libre.
Pour les spécimens anciens dits pré-convention (avant 1975), ils respectent les conditions de l’AM du 23/12/2011 et de ce fait, peuvent être utilisés commercialement.
Les autres spécimens de cette vacation ne sont pas soumis à réglementation (NR) et sont libres de toutes utilisations commerciales. Le bordereau d’adjudication servira de document justificatif d’origine licite.
Pour une sortie de l’UE, concernant les Annexes II/A, II/B, III/C, D un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur.
Remarque : L’Etude MILLON, et l’Expert déclineront toutes utilisations frauduleuses des spécimens mis en vente dans cette vacation, autres que celles fixées par la Loi, le Commissaire-priseur, et l’Expert.
Toute reproduction entière ou même partielle de ce texte est interdite
sans autorisation de l’Etude et de l’Expert
Armes à feu :
FUSILS ET CARABINES de CHASSE de la CATÉGORIE C1
CES ARMES NE SONT PAS VENDUES EN LIVE
Pour un ordre d’achat, les acquéreurs d’armes de chasse et de tir, devront impérativement envoyer avant la vente les papiers demandés à l’étude
CONDITIONS SPÉCIALES POUR L’ACHAT DES ARMES DE LA CATÉGORIE C 1
Pour l’achat des armes de catégorie C 1 à déclarer, une copie d'une PIÈCE D'IDENTITÉ ainsi qu’une copie de LICENCE D'UNE FÉDÉRATION SPORTIVE FRANÇAISE AGRÉÉE pour la pratique du tir ou du ball-trap ou d'une copie du PERMIS DE CHASSER FRANÇAIS délivré en France accompagné du TITRE DE VALIDATION de l'année en cours ou de l'année précédente seront demandées.
Pour pouvoir enchérir, TOUT ACHETEUR DEVRA S’ÊTRE PRÉALABLEMENT INSCRIT AUPRÈS DE LA SVV AU MINIMUM 24 HEURES AVANT LE JOUR DES ENCHÈRES afin que celle-ci ait le temps nécessaire de procéder aux démarches administratives légales.