Henri LEBASQUE (Champigné 1865 - Le Cannet 1937)
La sieste à Saint Tropez, 1906
Henri LEBASQUE (Champigné 1865 - Le Cannet 1937)
La sieste à Saint Tropez, 1906
Huile sur toile d'origine
89 x 116 cm
Signé en bas à gauche H. Lebasque
Porte sur le châssis l'ancienne étiquette Musées de Nice Henri Lebasque la sieste
Provenance:
Ancienne collection Madame Lebasque
Vente Tableaux Modernes, Galliéra, Paris 6 décembre 1963, Maître Oury, n° 41
Vente Phillips, 25 juin 1982,
Hammer Gallery New-York
Vente Sotheby's, Londres, 26 mars 1986, n°179
Vente Blache Versailles 7 décembre 1986, n° 128 acquis lors de cette vente par l'actuel proprietaire
Vente Morelle et Marchandet, Paris, 29 octobre 1999, n°55
Collection privée, France
Expositions:
Probablement, Galerie Georges Petit, Paris, 1907, H. Lebasque, 16-28 fevrier, n°2
Henri Lebasque, Musée des Ponchettes, Nice, juillet septembre 1957, n°22
19th and 20th Century European and American Painting -The Gallery Collection, 17 janvier- 27 février 1983, reproduit au catalogue
Bibliographie:
Paul Vitry, H Lebasque, Editions G.Petit, Prais 1928, page 170
D.Bazetoux, Henri Lebasque, catalogue raisonné, tome 1, 2008, n° 923 reproduit p.240
Un certificat de Madame Hélène Lenoble, fille de l artiste sera remis à l'acquéreur
« .. Dès 1903 Lebasque va renoncer progressivement au divisionnisme pour s’orienter vers la couleur posée en larges aplats ce qui traduit peut-être en partie la fréquentation de Matisse avec lequel il crée le premier salon d’Automne la même année. Toutefois si Lebasque n’est pas resté étranger au fauvisme de Matisse, s’il n’en a pas contesté la formule, il n’en a adopté pour lui-même que certains éléments. Il s’est si bien empressé de l’adapter à sa propre personnalité que cette influence reste peu visible et passe même le plus souvent inaperçue. Pour rester fidèle à sa propre vision de la nature, Lebasque se refuse à adopter les théories des écoles qui s’en écartent ; son amitié et son admiration pour les Fauves ne le détourneront en rien de sa propre personnalité.
Le changement qui s’opère dans le choix des couleurs à partir de 1906 tient au moins autant à la découverte du Midi, qu’à la fréquentation de Matisse, Marquet, Manguin, Rouault, Valtat ou Dufy.
Jusqu’en 1906 Lebasque n’a vécu qu’au bord de la Loire. Une escapade l’a mené jusqu’à Venise, par temps gris et pluvieux, d’où il n’a rapporté que quelques charmants petits tableaux de la lagune, mais rien d’important ….Le choc qu’éprouve Lebasque en découvrant le midi où l’entraine Manguin et Matisse en 1906 n’en sera que plus vif. Pour son premier séjour il s’installe d’ailleurs chez Manguin, à la villa Demière, où l’on domine Saint Tropez, ce qui nous vaudra une série de vues du golfe au pied du massif des maures et de l’Esterel. Là il fréquente aussi Bonnard dont il est sans doute le plus proche par le choix des sujets traités et sa prédilection pour l’intimisme…… »
In Denise Bazetoux.Henri Lebasque. 2008