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Succession François Lepage - Photographies du XIX et XX siècle

jeu 10 nov 202218H00

Salons du Trocadero SALONS DU TROCADERO

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Estimation
400 €
150000 €
195 résultats
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Lot 55
« Doctor Syntax », c. 1842 Daguerréotype 1/4 de plaque dans son montage d’origine, cachet sec de l’auteur sur le montage aux initiales enlacées « L. A...
Lot 56
« La perruque », c. 1842 Daguerréotype 1/4 de plaque dans son montage d’origine, cachet sec de l’auteur sur le montage aux initiales enlacées « L. A...
Lot 57
Bœuf de race nantaise, probablement présenté par son propriétaire, c. 1850 Daguerréotype demi-plaque, montage d’origine, légende manuscrite sur...
Lot 59
Reproductions de peintures, scènes champêtres, c. 1850 2 daguerréotypes demi-plaque, un poinçon sur l’une des plaques dans le coin en bas à droite : «...
Lot 60
Reproduction de la peinture des moissonneurs dans les marais Pontins par Leopold Robert, c. 1850 Daguerréotype demi-plaque, montage d’origine, légende...
Lot 89
"Égypte, Nubie, Palestine et Syrie : dessins photographiques recueillis pendant les années 1849, 1850 et 1851, accompagnés d’un texte explicatif et...
Lot 90
Voyage au Soudan Oriental, c. 1850 - Femmes égyptiennes pl.47 (2 épreuves) avec 2 gravures - Jeune femme Nouba pl. 47 (2 épreuves) - Nubien et...
Lot 91
Djizeh (nécropole de Memphis), pyramide de Chéops (grande pyramide), planche n°9, Égypte, c. 1851-1852 Tirage sur papier salé, crédit et légende...
Lot 93
Djizeh (nécropole de Memphis), sphinx et pyramides, planche n°8, Egypte, c. 1851-1852 Tirage sur papier salé, crédit et légende imprimés sur le...
Lot 94
La grande allée, Versailles, 1853 Tirage salé d’après négatif papier, non émargé 33,2 x 27 cm Bibliographie : Cette image a été publiée dans le...
Lot 96
Taureau et son vacher, c. 1855 Tirage sur papier salé, timbre sec, monogramme sur le carton de montage 12,2 x 19,6 cm (24 x 31 cm) Cette image a servi...
Lot 97
Perspective, 1854 Tirage sur papier salé d'après négatif papier, monté sur carton, monogrammé "W. H.G" et daté dans l'image 34,8 x 25 cm (61,8 x 47,5...
Lot 98
Étude de nu allongé de dos, c. 1850 Daguerréotype 1/4 de plaque 7 x 9,3 cm - 12,8 x 15 cm (sous verre)
Lot 99
Nu au collier, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique légèrement rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm Bibliographie : Marcel Bovis et François Saint...
Lot 100
Nu accoudé à l’oreiller, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique légèrement rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm
Lot 101
Nu, la moisson, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique légèrement rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm Bibliographie : Marcel Bovis et François Saint...
Lot 102
Nu sur le matelas rayé, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique légèrement rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm
Lot 103
Nu, le bras levé, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique légèrement rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm
Lot 104
Nu au coquillage « cauri », c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique légèrement rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm Ce daguerréotype a servi à illustrer...
Lot 106
Scène à caractère pornographique, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm
Lot 108
Nu, la jupe relevée, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique, reproduction d’une épreuve de Belloc, légèrement rehaussé de couleurs 10,2 x 16,3 cm
Lot 109
Nu à la toque, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique légèrement rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm
Lot 110
Nu au bas bleu, c. 1850-1855 Daguerréotype stéréoscopique légèrement rehaussé de couleurs 8,5 x 17 cm

Informations sur la vente

Une collection à toute épreuve ! La collection François Lepage Dans les années 1960, l’intérêt pour la photographie comme telle reste figé autour de la presse et de l’édition. Dans les institutions muséales, dans la recherche académique et sur le marché de l’art, la photographie est, sinon absente, du moins marginale. Il en va ainsi dans le monde entier. Dans ces années-là, cependant, à Paris, trois marchands vont entreprendre, chacun à sa manière, la critique en acte de cette situation. André Jammes, le premier, commence sa collection. Gérard Lévy et François Lepage, sortant tous les deux de l’École du Louvre, et installés tous les deux dans la même allée du marché Vernaison, aux Puces de Saint Ouen, décident de s’associer. Pendant les premières années, ils achètent beaucoup, à Drouot, aux Puces et ailleurs, sans se soucier de vendre, chacun ayant par ailleurs conservé ses activités. Leur association durera un bon quart de siècle. Au cours des années 1970, l’intérêt pour la photographie perd peu à peu ses traits de marginalité et commence à prendre les formes que nous lui connaissons aujourd’hui. A Paris, deux nouveaux marchands rejoignent les trois premiers : Hugues Autexier et François Braunschweig. Les Texbraun, comme on les appelle, s’installent aux Puces, où leur boutique fait face à celle de François Lepage. François Lepage et son épouse se lient d’amitié avec François Braunschweig et Hugues Autexier. Eugenia Parry, à l’époque, termine sa thèse sur Le Gray. Elle se souvient de ces cinq marchands qui ont un temps d’avance. Elle les appelle les « French amateurs ». Ils savent beaucoup de choses qui ne sont pas encore dans des livres, et leur savoir est généreux. On peut apprendre d’eux. De même, comme en témoignent les catalogues d’exposition et les monographies des années 1970 et 1980, leurs prêts se comptent en milliers. C’est au cours des années 1980 que se manifestent les signes d’une pleine reconnaissance de la photographie en tant que telle, exposée, étudiée, théorisée, publiée, collectionnée. La Galerie Texbraun, installée rue Mazarine, expose en alternance des photographes contemporains et d’autres, de toutes les époques. Dans son essai sur la collection Sam Wagstaff du J. Paul Getty Museum, Eugenia Parry rappelle qu’en 1987, elle a dédié son livre sur Le Gray à François Lepage. « Il était - ajoute-t-elle - le plus fervent, le plus rigoureux et le plus généreux chercheur que j’ai jamais rencontré ». Il était aussi le plus discret. Au début des années 1990, Gérard Lévy et François Lepage sont en désaccord. Ils décident de mettre fin à leur association. Reste à diviser en deux parts égales les dizaines de milliers d’images accumulées. Les opérations du partage s’étendent sur des années. Tantôt image par image, choisies alternativement par l’un et par l’autre au sein d’un ensemble. Ce fut le cas, par exemple, des Greene et des Brassaï. Tantôt en échangeant leur part de deux ensembles, de sorte que l’intégrité de chaque ensemble soit préservée. Ce fut le cas des Fizeau et des Durieu. C’est par l’effet des choix de l’un et de l’autre que les vingt-cinq ans d’une accumulation commune, rarement guidée par la subjectivité d’un regard ou d’un goût, se partage alors en deux collections. Chacune porte enfin en elle les marques d’une culture et d’une sensibilité singulière. Dans ce partage, les choix de François Lepage se sont souvent tournés vers les plus anciennes acquisitions, les premières découvertes, merveilleuses et bouleversantes. Le marché a connu des vagues. De tout ce qu’il y avait de plus rare et de plus beau parmi ces images, ces vagues pourtant puissantes n’ont rien emporté. Comme plongées dans un profond sommeil parfois pendant plus de cinquante ans, elles sont aujourd’hui exposées pour la première fois. François Lepage n’était pas seulement discret. Il avait aussi le goût du secret. The François Lepage collection In the 1960s, interest in photography as such remains limited to the press and publishing worlds. In museum institutions, in academic research and on the art market, photography is, if not absent, at least marginal. This is the case all over the world. In these years, however, in Paris, three dealers are about to undertake, each in his own way, a critique of this situation. André Jammes is the first to begin his collection. Gérard Lévy and François Lepage, both graduates of the École du Louvre, and both located in the same alley in the Vernaison section at the Saint Ouen flea market, decide to join forces. During the early years of their partnership, they buy a great deal, at Drouot, at the Flea Market and elsewhere, without worrying about selling, each having kept his own activities in parallel. Their association will last a good quarter of a century. During the 1970s, interest in photography gradually loses its marginality and begins to take on the forms we know today. In Paris, two new dealers join the first three: Hugues Autexier and François Braunschweig. The Texbrauns, as they were called, set up shop at the Flea Market, where their boutique is opposite that of François Lepage. François Lepage and his wife become friends with François Braunschweig and Hugues Autexier. Eugenia Parry, at the time, is finishing her thesis on Le Gray. She remembers these five dealers who were ahead of the game, calling them the "French amateurs". They know a lot about photography that is not yet set down in books, and they are generous in sharing their knowledge. One can learn from them. Also, as the exhibition catalogues and monographs of the 1970s and 1980s show, their loans are numbered in thousands. It is during the 1980s that the signs of full recognition of photography for itself emerge. It is exhibited, studied, theorized, published and collected. The Galerie Texbraun, located on the rue Mazarine, alternates exhibits between contemporary photographers and others from all eras. In her essay on the Sam Wagstaff collection at the J. Paul Getty Museum, Eugenia Parry recalls that in 1987 she dedicated her book on Le Gray to François Lepage. "He was” - she adds – “the most dedicated, thorough, and generous researcher I have ever met.” He was also the most discreet. In the early 1990s, Gérard Lévy and François Lepage were at odds. They decide to end their association. It remains for them to divide the tens of thousands of accumulated images into two equal parts. The process of dividing the collection takes place over several years. Sometimes image by image, chosen alternately by one and the other within a given set. This was the case, for example, with the Greenes and the Brassaïs. Sometimes they exchanged their share of two sets, so that the integrity of each set was preserved. This was the case with the Fizeaus and the Durieus. It is through the choices of each of these men that twenty-five years of accumulation in common, rarely driven by a subjective eye or taste, is divided into two collections. At last, each one bears the marks of a specific cultural background and a singular sensitivity. In this division, François Lepage's choices often turned to the oldest acquisitions, the first discoveries, marvellous and moving. The market has gone through waves. Of all the rarest and most beautiful of these images, these powerful waves carried nothing away. As if plunged into a deep sleep, sometimes for more than fifty years, they are now on display for the first time. François Lepage was not only discreet. He also had a taste for secrecy.

Expositions

Les Salons du Trocadéro, 5 avenue d'Eylau 75116 Paris Jeudi 3 Novembre de 11h à 18h Vendredi 4 Novembre de 11h à 18h Samedi 5 Novembre de 11h à 18h Lundi 7 Novembre de 11h à 18h Mardi 8 Novembre de 11h à 18h Mercredi 9 Novembre de 11h à 18h Jeudi 10 Novembre 11h-12h

Conditions de vente

*Taux de TVA en vigueur : 20% * Taux de TVA en vigueur : 5,5% pour les livres du lot 1 au lot 13 et lot 89

Notre commissaire-priseur

Alexandre MILLON

Alexandre MILLON

. amillon@millon.com

Notre responsable de la vente

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