MATISSE (Henri).

MATISSE (Henri).

Dessins. Préface de Maurice Malingue. Paris, Éditions des deux-mondes, 1949. In-8 broché, couv. illustrée d'après Matisse, rempliée. Reproductions de dessins à pleine page. Enrichi d'un DESSIN ORIGINAL au crayon et à la mine de plomb, signé ""Henri Matisse"" et daté janvier 1950, représentant 4 fleurs, au faux-titre. On y joint une L.A.S. d'Henri Matisse, [Nice], 12 avril 1950, 1 p. in-8 adressée à son élève Mlle Jubin, avec son enveloppe : ""Chère mademoiselle, Ne comptez pas sur le modèle demain. Je viens de la voir, je n'ai pu l'engager à aller vous voir, car si je dois vous conseiller sur votre travail, il faut que je trouve votre modèle engageant au trvail. Excusez ce style, je suis fatigué. Je verrai si c'est possible de trouver mieux."" On y joint également : - une L.A.S. du peintre Paul AUDRA (1869-1948) ami de Matisse, Valence, 24 août 1905, 4 pp. in-8, adressée au peintre Georges Desvallières (1861-1950, créateur du Salon d'automne) : ""[…] Je viens de lire dans Le Journal quelques lignes annonçant le prochain Salon d'automne. Je me demande si j'envoie le portrait de mon ami le poète Louis Le Cardonnel. La place doit certainement être limitée au Petit-Palais et comme je tiens beaucoup à un portrait de femme en noir (une étude de luxure) assez grand […] je crois que je ferai bien de réserver pour une autre fois le portrait de mon ami […] Je désire envoyer en outre une tête de jeune catin, dont l'expression vide est assez intéressante. […] Enfin je vous écris cette fois surtout pour vous demander s'il y a de la place […] et si […] on admettrait volontiers […] un grand carton de vitrail représentant ""La Musique et la Danse"" […] Rouault est-il rentré à Paris ou reparti ? […] Un souvenir délicieux, comme un parfum apaisant m'est resté des quelques heures passées ensemble à la fin du mois de mai […] Ah ! mon cher, que je prie Dieu de doter mon âme d'effluves assez puissantes pour revivifier cette autre âme, chère entre toutes [son épouse, malade]. Mais aux pires moments de douleur, je le remercie de m'avoir fait peintre, car un artiste seul sait percevoir l'essence immuable et sereine d'une âme que la maladie a troublée. […]"" - une petit carte de visite du Blue Bar du Palais des festivals de Cannes signée par Marc Chagall en 1981.