Romain BEOT
*FOLENGO (Th., Merlinus Coccaius, dit).
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*FOLENGO (Th., Merlinus Coccaius, dit).
Opus Merlini Cocaii poete Mantuani Macaronicorum […] Toscolano, Alessandro Paganini, 1521. In-16 (122 x 75 mm) de 265 (sur 272) ff., 54 gravures sur bois à pleine page (dont le portrait de Merlin répété). Veau brun, dos lisse orné, p. de titre verte et rouge (rel. XVIIe s.). Manque les ff. 88 à 94. Rare édition de petit format, la seconde publiée par l'éditeur originaire de Brescia Alessandro Paganini, enrichie, par rapport à la première et rarissime édition de 1517, de nouveaux textes et de 54 belles gravures sur bois à pleine page. ""Édition imprimée avec des caractères très-menus et assez singuliers. Elle est fort recherchée, mais il est très difficile d'en trouver des exemplaires dont les notes marginales n'aient pas été atteintes par le couteau du relieur. […] Elle est beaucoup plus complète que les deux éditions précédentes"" (Brunet, II, 1317). Les notes marginales sont ici bien complètes mais la marge supérieure est coupée court avec perte de texte par endroits. Sans le dernier cahier de 8 feuillets non chiffrés (qui doivent renfermer le Dialogus Philomusis et le sonnet au verso du dernier feuillet). « Teofilo Folengo est le créateur du genre macaronique : il publia à Venise en 1517, sous le pseudonyme de Merlino Coccaio, Baldus, un recueil de dix-sept livres de Macaronicae, où il mêle le latin, l'italien et le patois mantouan. Cette œuvre qui raconte les aventures du géant Fracasse et du fourbe Cingar, a probablement servi de source d'inspiration à François Rabelais. Une traduction anonyme paraît en 1606 sous le nom de Histoire macaronique Merlin Coccaie, prototype de Rablais', ce qui oriente la réception de l'écrivain en France. […] Il ne l'écrivit pas même en latin, langue des savants, ni en italien, langue des cours, mais en latin de cuisine, mêlé de patois toscan, de gros mots populaires et d'élégances romaines, et qui a fait école. Ainsi furent rédigées en argot, moitié allégoriquement, moitié sérieusement, les aventures du moine Folengo. Ce poème, aussi énorme que le Pantagruel, aussi confus et tout aussi gastronomique, s'appelle la Macaronée de Merlin Coccaïe, ou, si l'on veut, « plat de macaroni offert au public par le cuisinier Merlin. » (Wikipédia)Vente terminée
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