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Vente Vente de Solidarité au profit de l'association Action Leucémies du 23 octobre 2021

Lot

Sur 55

Georges Braque (Argenteuil 1882 - Paris 1963)

Dionysos, 1963

  • Description
  • Expositions

Georges Braque (Argenteuil 1882 - Paris 1963)

Dionysos, 1963

Lithographie en couleurs d'après la série des METAMORPHOSES de Georges BRAQUE crée entre 1961 et 1963. "L'objet est à l'espace ce que la musiquee est au silence". Sur papier d'Arches entoilée tirée à 199 exemplaires, numérotée 88/199,  cachet de l'éditeur ARMAND ISRAEL - BARON  de LOEWENFELD. Encadrée, signée. 65 x 50 cm
Biographie : S’il est un peintre du XXe siècle qui incarne « l’honneur de la France » comme le disait Malraux, c’est bien Georges BRAQUE. Intime de Picasso, Derain, Apollinaire, Gris, Laurens, Léger, Satie, Reverdy, de Staël et de bien d’autres noms célèbres, il est au centre des révolutions culturelles qui ont ébranlé le siècle. Le fauvisme : En 1906, Georges BRAQUE découvre le fauvisme de Matisse et Derain. La période fauve dure à peine une année et demie. Georges BRAQUE trouve pourtant dans ce mouvement une manière de s’éloigner de l’académisme et d’explorer les contrées inconnues de la couleur. De son séjour fauve dans le midi, il sélectionna 6 toiles qu’il expose au salon des indépendants de 1907. Georges BRAQUE y fera deux découvertes primordiales, celle de son premier marchand, Daniel Henry Kanhweiler, qui lui achète une des six toiles, et celle que son art se vend, Wilhelm Uhde lui achetant les cinq autres toiles. Le cubisme : L’année suivante, au salon d’automne, où une seule toile de BRAQUE sur sept présentées est retenue, une rétrospective de Cézanne, mort un an plus tôt, est offerte au public. Georges BRAQUE, profondément inspiré par ces toiles décide d’effectuer un troisième voyage à l’Estaque, pour étudier et approfondir les théories du maître d’Aix. Avant ce voyage, Georges BRAQUE est encore fauve. A son retour, il porte en lui les fondements de ce qui deviendra son Grand œuvre : le cubisme. Le cubisme, qui va révolutionner les rythmes plastiques de la peinture et lui donner une trajectoire inédite comporte encore des zones d’ombres, quant à la détermination de son origine. Il ne fut pas simple d’abord de définir la paternité et les inspirations des premières œuvres cubistes qui mettent en opposition deux génies de la peinture en ce début du XXe siècle : Georges BRAQUE d’une part, créateur génial d’un nouvel espace pictural, intellectuel au tempérament pondéré d’artisan, modeste, de bon sens et à la vie personnelle équilibrée, préférant l’ombre et l’intériorité à l’excès de lumière attisée par Pablo Picasso d’autre part, à l’extraordinaire virtuosité artistique, doué d’une vista hors du commun, à la personnalité extravertie et à la vie mouvementée. Cette relation, que Georges BRAQUE a qualifiée de « cordée en montagne », fondamentale dans l’œuvre des deux peintres, et inscrivant un chapitre incontournable à l’histoire de l’art, s’achève en 1914 avec la mobilisation de Georges BRAQUE au combat pour la première guerre mondiale, dont il reviendra trépané en 1915, et convalescent jusqu’en 1917. S’il approfondi son cubisme jusqu’en 1922, Georges BRAQUE manifeste une autre façon d’aborder la peinture, selon des thèmes déterminés. La période thématique : C’est le troisième temps de son œuvre, celui de la période thématique. Georges BRAQUE se consacre alors à l’analyse de différents thèmes, tachant d’y explorer toutes les possibilités de composition, pour finalement les mettre à nu, dans le but de montrer toutes les facultés de l’objet puis du sujet. Par ces thèmes récurrents, Georges BRAQUE a aussi voulu perfectionner ses conceptions picturales jusqu’à l’extrême limite de leurs possibilités. Au sein de ces thèmes, émergeront des œuvres fondamentales de la carrière du peintre, comme « les billards », pour lesquels il sera récompensé à la biennale de Venise, les fameuses Barques issues de paysages normands, où il se rend régulièrement depuis qu’il s’est fait aménager un atelier à Varengeville –sur-mer, et bien sûr « les oiseaux » Les métamorphoses : Au soir de sa vie, Georges BRAQUE, sélectionna pour les « Métamorphoses », dernier temps de son œuvre, une centaine de ses œuvres majeures qui furent retranscrites en gouaches maquettes créées en deux dimensions, pour les transformer, non plus virtuellement comme il l’a fait dans son cubisme analytique puis synthétique, mais physiquement, par le biais de la troisième dimension. Toutes ces œuvres porteront des noms issus de la mythologie Grecque, chère à Georges BRAQUE, qui avait déjà créé sa propre version de la théogonie d’Hésiode. Il choisit pour ses « Métamorphoses », en référence à celles d’Ovide, autre texte fondateur de la mythologie Grecque, un sculpteur lapidaire, Heger de Loewenfeld. Leur travail sera ponctué, à la demande d’André Malraux, par une exposition au palais du Louvre. Georges BRAQUE était déjà le premier peintre à être entré au Louvre de son vivant, en peignant le salon de la salle Henri II en 1953. L’exposition se tint du mois de mars au mois de mai 1963. Trois mois plus tard, Georges BRAQUE mourait. Malraux fit voter un hommage national et prononça lui-même l’oraison funèbre devant ce même musée, entre les célèbres colonnades et Saint-Germain-L’auxerrois. Nous remercions Armand Israël, expert et ayant-droit de Georges BRAQUE, pour cette biographie

Vente terminée

Estimation

800 € - 1 200 €

Adjugé à

2 000 €

Département

  • Adresse  

    MILLON
    19, rue de la Grange Batelière
    PARIS 75009
    France

  • Téléphone   +33 (0)1 48 00 94 24
  • Courriel   nmangeot@millon.com

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nathalie mangeot - Commissaire priseur

Nathalie MANGEOT

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