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Vente ART MODERNE du 24 novembre 2021

Lot

Sur 278

Edouard VUILLARD (Cuiseaux 1868 - La Baule 1940)

Madame Vuillard dans la salle à manger, circa 1915-16

  • Description
  • Expositions
  • Provenance

Edouard VUILLARD (Cuiseaux 1868 - La Baule 1940)

Madame Vuillard dans la salle à manger, circa 1915-16

Pastel sur papier 25 x 33 cm à la vue Porte le cachet de la signature en bas à gauche E Vuillard « …. Il était le troisième enfant d’une mère admirable qui vivait d’une entreprise de colifichets dans un entresol obscur de la rue du Marché Saint-Honoré. C’est là que nous allions voir notre ami et nous avions dédié à Madame Vuillard une affection quasi familiale. C’était une figure d’une pureté et d’une noblesse extraordinaires. Elle avait pour notre ami une tendresse merveilleuse. Elle croyait en sa mission et elle s’y était consacrée avec une confiance et une abnégation presque sans exemple. C’est à elle qu’Edouard Vuillard doit d’avoir été le parfait artiste qu’il est devenu et aussi l’homme d’intelligence loyale, de caractère net et franc qui avait su gagner notre sympathie. C’est d’elle que cet artiste si puissant tient l’invraisemblable modestie dont il a fait preuve, même en présence de réussites inespérées. » Ce témoignage de Pierre Veber écrit en 1937 et intitulé Mon ami Vuillard, témoigne de l’importance que vouait Vuillard à sa mère et la place centrale qu’elle occupait dans sa vie. Maintes fois portraiturée par son fils, Madame Vuillard est ici représentée dans l’intimité de leur salle à manger. Edouard Vuillard multiplie les scènes de la vie quotidienne et excelle dans la captation de ces moments d’une grande simplicité. « Aucun artiste n’a su rendre à ce degré l’âme d’un intérieur » déclare le critique Julius Meier-Graefe en 1904. C’est avec une spontanéité touchante que Vuillard peint ces scènes d’intérieurs plus confidentielles. La liberté de la touche dans le traitement de la forme par des juxtapositions de couleurs est absolument inouï. Les objets et la figure se dissolvent dans l’œuvre, pour laisser transparaitre une beauté pure et sincère. Mais « Peut-on définir la beauté ? Le beau c’est ce qui plaît sans doute et il plaît parce qu’il répond à une attente, parce qu’il nous complète en comblant un vide que le plaisir ne fait que creuser. Le beau serait ainsi la forme apparente de la vérité qu’une certaine - quoique inconstante – disposition d’esprit nous permet d’accueillir. L’attitude simple et comme éternelle de Madame Vuillard, …, ne nous offrirait elle pas un lieu de rencontre invitant celui qui regarde à s’interroger sur cette singulière présence qui s’est glissée, ce matin-là, dans cette modeste salle à manger du quartier des Batignolles. »
Bibliographie: Vuillard, Le regard innombrable, catalogue critique des peintures et pastel, volume III, par Antoine Salomon et Guy Cogeval avec la collaboration de Mathias Chivot, Skira/Seuil, Wildenstein Institute, 2003, décrit et reproduit page 1247, n°X-151
Atelier de l'artiste Louis Carré, Paris Charles Lévy, Paris Vente, palais Galliera, Paris, 12 décembre 1960, lot 173 (ill.) Collection particulière

Vente terminée

Estimation

18 000 € - 20 000 €

Adjugé à

17 000 €

Département

  • Adresse  

    5, avenue d'Eylau
    PARIS 75116
    France

  • Téléphone   +33(0)1 47 27 56 52
  • Courriel   artmoderne@millon.com

Notre équipe

Alix Casciello

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Ségolène NOTARIANNI

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Cécile RITZENTHALER

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Margaux BRUNETEAU

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