Auguste Barthélémy Glaize (1807-1893), Amours à l’encan, 1864

Auguste Barthélémy Glaize (1807-1893), Amours à l’encan, 1864

Auguste Barthélémy Glaize (1807-1893), Amours à l’encan, 1864 Éventail plié, la feuille double en peau peinte d’une femme juchée sur un piédestal portant l’inscription « Amours à l’encan ». D’une main, elle présente un amour et de l’autre, elle suit les enchères d’une assemblée vêtue à la mode antique. À gauche, une femme ouvre une cage dont un amour s’échappe. Signé et daté à gauche « AB Glaize 64 ». Revers peint de lys blancs dans une couronne de feuillages. Signé et daté à droite « Duvelleroy 1864 ». Monture en écaille brune**. La gorge et les panaches incrustés d’étoiles en or, en bordure. Chiffre « IO (?) » en or sur les deux panaches, sous couronne de Prince de France, vraisemblablement la maison d’Orléans. Rivure ornée de deux rubis. Dans sa boite d’origine, recouverte de velours bleu, chiffrée « IO (?) » sous couronne de Prince de France, et portant l’adresse de l’éventailliste « Duvelleroy » sous le couvercle. (accidents) N.B. : le 30 mai 1864, Marie Isabelle (1848-1919), infante d’Espagne, épouse Philippe d’Orléans (1838-1894), comte de Paris. Dans un portrait photographique datant des années 1864, la comtesse de Paris tient en main un éventail dont le décor du panache présente des similitudes avec le nôtre. Duvelleroy est par ailleurs fournisseur breveté de la famille royale de France. Le rencontrant en 1844, et faisant référence à cette relation privilégiée, le duc de Nemours lui dit « mais vous êtes de la famille ». Signed A.Glaize ‘64 French, 1864 Le musée des Beaux-Arts de Béziers conserve une toile d’A.B.Glaize, « Les amours à l’encan » (1857). Cet éventail figure dans le catalogue d’exposition « The man with the carnation, Fans from the Gérard Lévy collection », Londres, Londres, The Fan Museum, 2019, n°64.