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le 15 décembre 2020 à 14h00

TABLEAUX ANCIENS
ANATOLE DEVOSGES (1770-1850)

LE PLAISIR, ENTRAÎNANT LA JEUNESSE, EST VAINQUEUR DE LA RAISON

ANATOLE DEVOSGES (1770-1850)
ANATOLE DEVOSGES (1770-1850)
ANATOLE DEVOSGES (1770-1850)
ANATOLE DEVOSGES (1770-1850)
ANATOLE DEVOSGES (1770-1850)
ANATOLE DEVOSGES (1770-1850)

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Descriptif

ANATOLE DEVOSGES (1770-1850)

LE PLAISIR, ENTRAÎNANT LA JEUNESSE, EST VAINQUEUR DE LA RAISON

Toile
97 x 78 cm

Exposition: Salon de 1795, n°142.
Bibliographie: Jean-François Heim, Claire Beraud, Philippe Heim, Les Salons de la Révolution française (1789-1799), C.A.C. sarl éditions, 1989, p.186 (perdu).

Dès son séjour romain, Pierre Paul Prud’hon
imagine une composition allégorique à
quatre personnages «L’Amour séduit l’Innocence, le Plaisir l’entraine, le Repentir
suit», pour laquelle il multiplie dessins et
esquisses. Rentré à Paris en 1788, il
abandonne ce sujet anacréontique et moral
et ne le reprend que sur demande de
l’impératrice Joséphine en 1809. Le divorce
impérial va, là encore, emmener le peintre à
ne pas terminer complètement cette version,
aujourd’hui conservée au musée des beauxarts
du Canada à Ottawa.
Anatole Devosge étudie à Paris dès 1788
chez Jacques-Louis David et participe aux
concours de l’école des Beaux-Arts.
Prud’hon prend sous son aile le jeune peintre,
fils de son ancien maître François Desvoges,
et partage avec lui son atelier parisien.
Certain du talent de son jeune protégé il lui
prodigue ces conseils alors que le jeune
élève concourait à Dijon :
« Du nerf, de l’expression, un dessin ferme
et grandement senti, des draperies avec des
plis grands et décidés, et du repos dans les
parties larges, joignez à cela un effet
vigoureux et tranquille afin de faire briller
davantage le mouvement de vos figures »
(archives T.V, p. 147)
Face à notre tableau nous ne pouvons
qu’admirer combien Devosge, dans sa façon
de composer suivit à la lettre les conseils du
grand Maître, il s’inspire d’ailleurs pour cette
oeuvre des projets inachevés de Prud’hon,
en la modifiant, mais le style pictural est bien
celui des élèves du grand homme.