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Vente ART PRECOLOMBIEN dont COLLECTION AURANCE du 18 septembre 2019

Lot

Sur 130

Déesse de la fertilité et de la terre « Coatlicue »

  • Description

Déesse de la fertilité et de la terre « Coatlicue »

présentée assise, ses mains puissantes posées sur les cuisses. Elle est vêtue d’une longue robe « cueitl » et d’une ceinture autour de la taille. Son visage arbore une belle expression concentrée et intemporelle accentuée par les yeux mi-clos en grains de café. Ses oreilles sont agrémentées de deux larges ornements circulaires « tambas » aux proportions équilibrées. Sa coiffe stylisée se termine par deux nattes entrecroisées sur le haut de la nuque. Le dos est quant à lui légèrement vouté et les doigts de pieds sont joints dans une contorsion caractéristique des divinités, plantes vers l’avant. Les rides qui parcourent son visage nous indiquent que cette déesse est représentée à un âge avancé qui évoque la sagesse du temps. Pierre volcanique sculptée et polie. Belles traces d’usage localisées causées par d’innombrables attouchements rituels à l’époque précolombienne. Rebouchage sur l'angle gauche arrière. Aztèque, Mexique. Epoque Impériale, 1400 – 1520 ap JC. Cette œuvre se trouvait probablement dans un temple de la grande cité de la Tenochtitlán. 34,9 x 20,2 x 22,8 cm Présence d’une inscription à l’arrière probablement un vieux numéro d’inventaire de collection. Cette œuvre est accompagnée de traces d’attouchements de dévotion localisée sur la tête et le haut du visage, résultant d’un frottement visible sur l’arrêté nasale. Ses traces de polissages manuels sont également visibles sur les mains et le bas de la jupe. Petit éclat sur le sourcil gauche. Rebouchage sur le pied droit. A l’arrière rebouchage visible sur 6x3,5 cm environ, et sur la double ceinture deux petits rebouchages : de 1x3cm, et de 1x1,5 cm environ. Bon état général de conservation. Provenance : - Ancienne collection Pierre Langlois, Paris, années 1970. - Ancienne collection Stendahl, Los Angeles, années 1950 - 1960. Celui-ci considérait cette pièce comme une œuvre maîtresse de l’art aztèque. Publication : « Mexique : Terre des Dieux », Trésors de l'art précolombien, exposition Musée Rath de Genève, du 8 octobre 1998 au 24 janvier 1999, edition du musée de Genève 1998, reproduite page 245, fig. 274. VON WINNING, Hasso, Von Pre-Columbian Art of Mexico and Central America, Harry N. Abrams Inc., New York, 1973, reproduite page 270, fig. 385. Certificat d'exportation pour un bien culturel n°210007 Coatlicue se distingue par sa place prépondérante (selon le codex de Florence) dans le panthéon des divinités aztèques. Elle est la déesse de la fertilité et de la terre dans la mythologie. Surnommée « Mère des Dieux », elle donne naissance à la Lune, aux étoiles et au Dieu du Soleil et de la Guerre « Huitzilopochtli ». Elle était également nommée par les aztèques du nom de Toli, qui veut dire « Notre Grand-Mère ». En nahuatl, son nom signifie « Celle qui porte une jupe de serpents ». Différents épithètes lui sont associés : « Déesse Mère de la terre qui a donné naissance à tous les astres », « Déesse du feu et de la fertilité », « Déesse de la vie, de la mort et de la renaissance », « Déesse des étoiles du Sud ». Les représentations de Coatlicue sont très rares, la plus connue est une énorme sculpture monolithique découverte par l’astronome Antonio de Leon y Gamaen en 1790, lors des travaux de restauration de la cathédrale de Mexico. Sur toutes les représentations existantes et connues de cette divinité, elle est toujours accompagnée d’attributs, postures, parures ou vêtements différents. Le seul point commun entre celles-ci et notre exemplaire est la poitrine flasque et étirée caractéristique, du fait d’avoir beaucoup allaité. La Coatlicue de la collection Aurance est l’unique représentation de ce genre, personnifiant la Grand-Mère « Toli » du grand peuple aztèque ; entité bénéfique et nourricière. Elle évoque aussi la Terre-Mère, creuset originel de toute création et de la Vie terrestre. Elle porte en elle tous les stigmates de ces forces, s’inscrivant dans un cycle universel et temporel régissant la vie. Bien que le clergé espagnol ait vigoureusement tenté d’occulter la religion dite païenne, quelques dizaines de milliers d’indigènes vouent encore de nos jours un culte et une dévotion inconditionnelle à cette déesse, peut-être réincarnée sous la forme de la « Virgen de Guadaloupé ». -- Goddess of fertility and earth « Coatlicue », shown sitting, her powerful hands are put on her thigh. Volcanic stone carved and polished. Localized traces use caused by innumerable ritual touching in pre-Columbian times. Re-cap on the left rear corner. Aztec, Mexico. Imperial period, 1400 - 1520 A.D. 13,74 x 7,95 x 8,98 inch

Vente terminée

Estimation

50 000 € - 80 000 €

Adjugé à

75 000 €

Département

  • Adresse  

    MILLON
    17, rue de la Grange-Batelière
    Paris 75009
    France

  • Téléphone   +33 (0)1 40 22 66 32
  • Courriel   rbeot@millon.com

Notre équipe

Romain BEOT - directeur Arts premiers

Romain BEOT

SERGE REYNES - ORIGINE EXPERT

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