Skip to main content
Retour aux créateurs

Maximilien LUCE- 1858-1941

A banner
Maximilien Luce, né en 1858 à Paris et mort en 1941 à Rolleboise, est un artiste français connu pour ses peintures, illustrations et gravures. Durant la Commune, il prend des cours de dessins à l’École des arts décoratifs à Paris. Particulièrement intéressé par la pratique du dessin, il apprend la technique de la gravure sur bois dans l’atelier de Henri Théophile Hildebrand et suit des cours dans une école de dessin. Par la suite, il intègre un atelier spécialisé et produit des gravures sur bois pour la revue hebdomadaire L’Illustration. Dans les années 1880, il décide de se consacrer plus spécifiquement à la peinture. Il peint alors des compositions influencées par l’impressionnisme. En 1887, Maximilien Luce expose au Salon de la Société des artistes indépendants où il rencontre certains néo-impressionnistes tels que Camille Pissarro, Paul Signac et Georges Seurat. Il se rapproche alors du divisionnisme, style notamment développé par Seurat. Influencé par ce dernier, Luce développe lui aussi un intérêt pour les théories scientifiques, notamment de la vision et des couleurs, qui influencent grandement sa production. Ses toiles mettent ainsi en pratique les techniques néo-impressionnistes de juxtaposition des couleurs complémentaires, permettant d’atteindre une plus grande intensité chromatique. Il adopte progressivement la facture divisionniste puis une touche réellement pointilliste. En 1887, les néo-impressionnistes exposent ensemble pour la première fois, au Salon des indépendants. Maximilien Luce y expose plusieurs toiles, essentiellement des paysages de la banlieue de Paris. Influencé par ses convictions politiques, Maximilien Luce va notamment dépeindre dans ses toiles le monde de l’industrie et les ouvriers. Il est particulièrement marqué par son séjour à Bruxelles, en 1895, où il découvre les métamorphoses du paysage imposées par l’industrialisation du pays. La visite d’une aciérie le choque tout particulièrement. L’artiste représente alors le paysage des usines, les silhouettes massives de cheminées dominent les figures d’ouvriers et les hauts fourneaux semblent s’ouvrir sur d’immenses brasiers intensément colorés. À Paris, il s’attache aussi à peindre les mutations de la ville engagées par les travaux du préfet Haussmann mais aussi par la construction du métropolitain. Son engagement politique anarchiste le rapproche du groupe néo-expressionniste. Il dessine pour de nombreux journaux anarchistes tels que Les Temps nouveaux ou La Bataille syndicaliste. Il y dénonce les conditions de vie des ouvriers et les injustices sociales. Dans sa peinture, il prend aussi pour sujet la répression de la Commune à laquelle il avait assisté étant enfant. Au cours de la Première guerre mondiale, il représente l’environnement des gares parisiennes et le mouvement ininterrompu de la foule des soldats de passage. À la fin de sa vie, Maximilien Luce s’éloigne quelque peu du milieu politique anarchiste. Il s’installe à Rolleboise où il achète une maison en 1920. Il travaille alors sur les bords de Seine et effectue un retour, stylistique comme thématique, à l’impressionnisme. Il peint alors de nombreux paysages et propose des compositions au chromatisme plus doux et plus apaisées que celles de ses années parisiennes.
Hat

Obtenir une estimation gratuite dès maintenant

  • Réponse en 48h
  • Confidentielle
Votre estimation

Nos résultats de ventes “Maximilien LUCE”

Adjugé à 600 €

Vendu le 2020/05/15

Maximilien LUCE (1858-1941)

Mazas
Lot 87

Adjugé à 4 200 €

Vendu le 2017/11/22

Maximilien LUCE (1858-1941)

La Sambre
Lot 89

Adjugé à 140 €

Vendu le 2022/10/18

Maximilien LUCE (1858-1941)

Huit études de personnages sur une même feuille
Lot 226

Adjugé à 200 €

Vendu le 2021/06/03

Maximilien LUCE (1858-1941)

Paysanne dans le chemin
Lot 292

Adjugé à 5 500 €

Vendu le 2023/06/15

Maximilien LUCE (Paris 1858-1941)

Fonderie à Charleroi, la coulée.
Lot 88

Adjugé à 2 200 €

Vendu le 2022/06/29

Maximilien LUCE (Paris 1858-1941)

Bohémiens près de leur roulotte
Lot 31

Adjugé à 240 €

Vendu le 2022/06/17

Maximilien LUCE (Paris 1858-1941)

Paysage de Méricourt
Lot 129

Adjugé à 850 €

Vendu le 2022/03/30

Maximilien LUCE (Paris 1858-1941)

Etude pour le petit Betting
Lot 83

Adjugé à 3 200 €

Vendu le 2016/11/23

Maximilien LUCE (Paris 1858- Rolleboise 1941)

Paysage
Lot 46

Adjugé à 4 000 €

Vendu le 2020/12/10

Maximilien LUCE (Paris 1858- Rolleboise 1941)

Arrivée à Longchamp
Lot 86

Adjugé à 4 000 €

Vendu le 2019/11/20

Maximilien LUCE (Paris 1858 - 1941)

La côte de Kermonster, vers 1914-15
Lot 128

Adjugé à 3 500 €

Vendu le 2019/06/26

Maximilien LUCE (Paris 1858 - 1941)

La côte de Kermonster, vers 1914-15
Lot 98

Adjugé à 450 €

Vendu le 2023/02/23

Maximilien LUCE (1858-1941)

Lot 227

Adjugé à 220 €

Vendu le 2022/09/21

Maximilien LUCE (1858-1941)

Maternité
Lot 302

Adjugé à 4 500 €

Vendu le 2017/11/22

Maximilien LUCE (Paris 1858 - 1941)

Moulineux, Le Bouquet d´arbres à l'entrée du village, 1903
Lot 76

Adjugé à 4 000 €

Vendu le 2017/11/22

Maximilien LUCE (Paris 1858 - 1941)

Baigneurs, Les Enfants - Jeunes garcons au bord de la Cure, vers 1910
Lot 95

Adjugé à 2 400 €

Vendu le 2018/11/26

Maximilien LUCE (Paris 1858 - 1941)

Mericourt, les rammasseurs de bois
Lot 56

Adjugé à 1 500 €

Vendu le 2012/06/27

Maximilien LUCE (Paris 1858-Rolleboise 1941)

Paysage
Lot 44

Autres créateurs de la même période

Caran D'ACHE
1858 - 1909
Photo du créateur par défaut
Léonie Tchoumakoff LOGHADES
1859 -
René Jules LALIQUE
1860 - 1945
Photo du créateur par défaut
Konstantin ALEKSEYEVICH KOROVIN
1861 - 1939
Maxime MAUFRA
1861 - 1918
François-Rupert CARABIN
1862 - 1932
Louis APPIAN
1862 - 1896

Nos actualités et événements vous intéressent, inscrivez-vous !

Skip to top